J’ai
cherché ton regard perçant dans mes journées
Sèches
sans le trouver. J’ai cherché à entendre
Ta
voix de rossignol dire une note tendre
En
vain et j’ai compté ta dent blanche au dîner
Sans
fixer ta beauté, sans que ma matinée
Ne
tourne ainsi autour de la rengaine cendre.
J’ai
cherché l’horizon sans fin où me détendre
Rimerait
avec ta fierté, ta graminée…
J’ai
vu sur le fil du rasoir ta retenue,
Ton
sourire aimable, ta veine entretenue
Par
plusieurs années de génie, une quinzaine
De
primevères, flot qui m’emporte au-delà
Du
Jourdain. Je bénis ta grâce et par-delà
Tes
jours glorieux que nous compterons par douzaines.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
19 décembre 2012 - Lomé
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