J’ai construit un marché insalubre où je taxe
Sans ambages pauvre revendeuse et vendeur,
Livrés à la folie de l’oppression. Candeur
Et peur les soumet à ma tyrannie. Surtaxe
Et mauvaise gestion des biens placent la détaxe
Au centre du jeu en ce moment. Pourfendeur
De leur intégrité, je scelle leur ardeur
Et leur bonheur par le tranchant de ma besace.
Mon lourd tribut a fait son temps et ma défaite
Sans appel me montre la sortie. Contrefaite,
Ma dictature biaise les sujets, déprécie
Mes concitoyens, les livrant au fer, aux vers,
À la torture, sans répit, fauchant prés verts
Et Prévert avecque joie, ô sans but précis !
Ananivi Hosé
KOUDOUOVOH
20 octobre
2013 – Lomé.
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