J’ai
inauguré sous les feux des projecteurs
À
Awandjélo la cimenterie, plantant
Une
écharde dans la chair de mes frères, tant
Que
moi-même je ne vive pas les horreurs
De
la misère que je crée. Mauvais acteur,
Ma
réplique sonne faux, prince décomptant
Mes
frères méprisés. J’ai fait tambour battant
Un
clin d’œil aux fripons, geste d’un armateur
Au
peuple dévasté. J’ai rempli mon gosier,
Redevant
chaque jour au colon, mon osier
Étanche
dérapant ! J’ai perdu ma couronne
Gorgée
de sang et mon carquois paralysé
Par
mon martyre dans le fauteuil alizé.
Rapace,
j’ai griffé le poussin qui fleuronne…
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
31
décembre 2017 – Lomé.
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