J’ai
mis les drapeaux en berne pour te chanter
La
plus grande élégie de ma vie. Parapluie,
Tu
m’as protégé des intempéries. Ô buis
De
bois bénit, tu m’as éduqué pour vanter
Les
mérites de l’Éternel, jonquille entée
Sur
un palmier croissant ! Fin novembre, la pluie
De
la saison t’a emportée, ski sans enduit.
J’ai
mis les drapeaux en berne pour fréquenter
Les
milieux littéraires que tu m’as ouverts.
Tu
m’as formé sans fin, poète sans couvert.
Dans
ma peinture. Tu m’as toujours bercé comme
Un
bébé, contemplant ma droite, moi bonhomme
Confiant.
J’ai mis fin à la paupérisation…
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
6
décembre 2017 – Lomé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire