samedi 19 mars 2016

LES FLEUVES DANS LA SOLITUDE

J’ai quitté mon mari dans ses difficultés, Traînant dans des lieux sombres tardivement, Bafouant souvent son autorité. Aimant Étrusque, j’attire vers moi les soulards, thé Vert de Chine, parfumant ma lubricité. J’ai quitté mon mari à chaque déploiement De sa lutte pour le maudire constamment Avec un autre, plus rusé, fébrilité Au gain facile, tant que je cache, vipère, Mon venin au cocu. J’ai quitté sans repère Fixe mon foyer, ô me séduisant moi-même Avec des chimères. J’ai perdu le repos Et la consécration, livrant mes oripeaux À l’enfer, écoutant le conseil du tandem. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 28 mai 2014 – Lomé.

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