mercredi 16 septembre 2015
AVANT-PROPOS AU RECUEIL DE POEMES LE TEMPS DE L'AFRIQUE
QUAND LE BERCEAU DE L’HUMANITÉ JOUE PLEINEMENT SON RÔLE AU TOURNANT DU SIÈCLE !
Bien des années avant notre ère, un poète chinois avait prédit que Hong-Kong brillerait comme une étoile au firmament.
Le Temps de l’Afrique est l’audace d’espérer en ce changement de cap, en ce revirement de situation, en cette promesse du Créateur qui se réalisera avant la fin des temps.
J’ai écrit ce recueil de poèmes au début de mon ministère pour contribuer modestement à la prise de conscience du Noir, traité de tous les noms, accablé de tous les maux, poursuivi partout, afin de le sortir de l’ornière.
Lorsque j’ai relié ces morceaux choisis, j’ai offert un exemplaire à l’ACCT et aux hommes politiques les plus en vue au Togo, avec la pensée qu’ils m’aideraient à les publier aisément aux Éditions Baudelaire à Lyon en France. À l’exception du Président de l’Assemblée nationale, El Hadj Abass Bonfoh, je me suis heurté au silence coupable de mes interlocuteurs.
Malgré tout, j’ai gardé mon chef-d’œuvre pour l’histoire et j’ai commencé à le publier sous forme de fragment dans le quotidien Forum de la semaine au Togo.
Le Temps de l’Afrique s’incruste au trésor de ma famille, de mon pays, de mon continent et du monde entier qui est mon terreau car je suis citoyen du monde. J’ai réservé une grande part à mes anciens élèves du lycée Alpha qui entretenaient avec moi une relation amicale.
Le registre épique de ces poèmes s’est imposé à moi dans la mesure où je voudrais valoriser tous les personnages malgré leurs défauts et ce que les uns et les autres pourraient leur reprocher.
En véritable apologiste, j’ai drainé ce ruisseau vers monts et merveilles, scrutant chaque buste pour polir ma matière. J’ai offert aux générations présentes et futures un pot-pourri de l’image du Noir, telle que je l’accueille librement et hardiment.
Mon ambition n’est pas de rivaliser avec l’état civil mais de mettre à la disposition du public un canevas, un guide pour tourner les pages sombres et affronter l’avenir sans complexe ni préjugés.
Œuvre prophétique et apostolique, elle cisèle les pointes, affermit les entrailles, plante un décor nouveau sans cor ni cri. Ornement de toute une race dévalorisée par le passé cruel et le présent décevant, ce cantique affranchit la figure noire et hisse son étendard au-dessus de toutes les garnisons, au grand dam des oppresseurs.
Puisse cette constellation de sonnets à reflet d’étoile polaire conduire l’Afrique endolorie dans sa destinée glorieuse et par-delà renforcer l’estime de la minorité humaine qui s’intéresse réellement au sol africain sans arrière-pensée.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
10 août 2014 – Lomé.
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