« Maintenant,
Éternel, notre Dieu! délivre-nous de la main de Sanchérib, et que tous les
royaumes de la terre sachent que toi seul es Dieu, ô Éternel! Alors Ésaïe, fils
d'Amots, envoya dire à Ézéchias: Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: J'ai
entendu la prière que tu m'as adressée au sujet de Sanchérib, roi d'Assyrie. Voici
la parole que l'Éternel a prononcée contre lui: Elle te méprise, elle se moque
de toi, La vierge, fille de Sion; Elle hoche la tête après toi, La fille de
Jérusalem. (…) Mais je sais quand tu t'assieds, quand tu sors et quand tu
entres, Et quand tu es furieux contre moi. Parce que tu es furieux contre moi,
Et que ton arrogance est montée à mes oreilles, Je mettrai ma boucle à tes
narines et mon mors entre tes lèvres, Et je te ferai retourner par le chemin
par lequel tu es venu. Que ceci soit un signe pour toi: On a mangé une année le
produit du grain tombé, et une seconde année ce qui croît de soi-même; mais la
troisième année, vous sèmerez, vous moissonnerez, vous planterez des vignes, et
vous en mangerez le fruit. (…) Il s'en retournera par le chemin par lequel il
est venu, Et il n'entrera point dans cette ville, dit l'Éternel. Je protégerai
cette ville pour la sauver, À cause de moi, et à cause de David, mon serviteur.
Cette nuit-là, l'ange de l'Éternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens
cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici,
c'étaient tous des corps morts. Alors Sanchérib, roi d'Assyrie, leva son camp,
partit et s'en retourna; et il resta à Ninive. Or, comme il était prosterné
dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Scharetser, ses fils, le
frappèrent avec l'épée, et s'enfuirent au pays d'Ararat. Et Ésar Haddon, son
fils, régna à sa place. »
Je
suis désavoué par le peuple français,
Rejeté
par l’Ancien des jours, mon arrogance
Déchire
mon règne crapuleux, ma régence
Prend
donc fin ; j’ai brisé ton sceptre, ton procès
Délirant
en branle, ton éphod, Écossais
Fébrile,
se dissout, ton œil sans convergence
Brouille
les cartes, ô en proie à la vengeance
De
notre Père qui est dans les cieux, abcès,
J’ai
crevé ton mal, en pâture nuit et jour,
Refondant
la France équarrie sur l’abat-jour,
Traçant
l’asymptote du bonheur sans ton front
Belliqueux,
brigade défaite, régiment
En
déroute, ton mât au naufrage, ciment
Du
vacarme de ton froc, scelle ton affront !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
30 juin 2020 – Paris.
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