J’ai
légitimé un dictateur, le bourreau
Du
peuple togolais, annihilant l’espoir
Du
pays de tourner la page désespoir
Du
pouvoir ténébreux du dauphin. Mon fourreau
Aiguise
l’épée du jugement au bureau
Du
rocher des âges, frappant tous les déboires
Des
fossoyeurs de la sous-région, vrai miroir
Du
dynaste, d’un son assourdissant. Terreau,
Le
Togo aplanit le chemin à l’Afrique
Endolorie,
butée par cette Françafrique
Meurtrière,
voix du diable. Ébouriffée,
La
faille d’Alédjo se débat de façon
Frontale,
corrodée par le Rhin, charançon,
Enivrée
par le vin bordelais, tarifée…
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
12 septembre 2018 – Lomé.
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