J’ai
investi l’argent du champ du potier au
Togo.
J’ai investi cet argent pour défaire
Les
femmes démunies. J’ai monté mes affaires
Sur
leur misère. J’ai investi le sarrau
Du
malheur pour trancher le nœud gordien. Landau
Vétuste,
j’ai trahi le peuple dans les fers.
Scélérat,
j’ai voulu le déchoir ô sans faire
De
bruit. Pourtant, je l’ai traîné sur le carreau
Pour
le défoncer. J’ai perdu ses voix et son
Estime,
bourreau en chair et en os. Buisson
Ardent,
j’ai perdu mon éclat dans le servage,
Reconnaissant
au duc de Bourgogne. Mon pair
M’a
fauché comme le blé, étant le compère
Gradé
du pouvoir que j’exerce avec ravage.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
25 juin 2016 – Lomé.
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