Colonel, tes mains sont recouvertes du sang
Que tu as massacrés pour bâtir des châteaux
De cartes avecque les rentes des pur-sang,
Assassinés pour le tyran reconnaissant,
Qui t’a décoré sans honte pour bons, loyaux
Services. Ton tombeau s’est ouvert, aloyau
De la dictature, pour bercer les versants
D’Atakpamé où tu sèmes hui la terreur.
Inconscient, tu tues dans l’impunité, fureur
Du pouvoir aux abois contre l’Ogou, la chaîne
De montagnes qui bat campagne pour demain,
Libéré de ce joug colonial. Tournemain,
Ta trahison reçoit le châtiment du chêne.
11 juin 2017 – Lomé.
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