J’ai
coupé l’internet pour déstabiliser
Les
Togolais épris de liberté. Tyran,
J’ai
fauché sans peine mes frères, délirant
Afin
de maintenir mon pouvoir alizé.
Scélérat
attendant Paris, fragilisé
Par
la hargne de tous, j’ai voulu, me mirant
Dans
le fleuve de vie qui balaie soupirants
Et
consorts témoigner de mon rejet, brisé
Par
l’Éternel. Risée de tout le continent,
J’ai
perdu mon turban royal prééminent,
À
l’agonie nuit et jour, malheur manifeste !
Taupe
terrée comme jamais, bien échaudé
Par
les manifestants, honteux, j’ai décodé
Le
message secret désapprouvant ma geste.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
15 septembre 2017 – Lomé.
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