jeudi 5 mai 2016

LES LARMES DE L’ÉGÉRIE

Je pleure toujours de joie, chaque fois que j’entre Au moulin. Je pleure de chagrin, trahison Aux prises avec mon franc-parler. Barbizon, J’obtiens le code du travail ô et j’éventre La bête époumonée. Quand tout va mal, le chantre Du repos s’illustre pour défaire bison Et scandale sans un râle. Peau de vison, Son timbre princier fait l’éloge de mon antre Détruit par le vin doux. Je pleure en secret Mes peines, consacrée, rempilant des décrets, Étoile du matin. Je pleure un souvenir D’unité, une foi ferme, une paix durable. Je pleure l’impala, le récif vénérable, L’amphore brisée par la voix du devenir. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH Vingt-cinquième jour du premier Mois de l’année 2015 – Lomé.

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