lundi 9 mai 2016
LE VENT DE MALABO
J’ai appris l’espagnol près de tes côtes altières,
Scrutant plusieurs bustes, chargée d’offrir l’encens
À l’ancien des jours, mon époux. Mon cœur décent
S’accroche à lui quand mon corps sculpté aux laitières
Au pot au lait siffle des cantilènes entières.
J’ai appris l’espagnol au pas reconnaissant,
Transformée par une voix étrange, cassant
La pression de Diane. Promontoire, frontière
Étanche, j’apprends à défaire les orangers
Amers, sûre d’aller contempler Béranger !
J’apprends à taire la diction défectueuse,
Consacrée, déférant la gloire fièrement
Aux vallées endeuillées, détachant chèrement
Le spectre d’équité aux pensées affectueuses.
Ananivi Hosé KOUDOUVOH
Vingt-sixième jour du premier
mois de l’année 2015 – Lomé.
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