lundi 30 mai 2016
SEXTUOR DE YUNIA
Je voudrais te donner simplement le trésor
De mes vertes années, au cours desquelles tes yeux
Doux, sereins, lumineux m’ont offert des caïeux
Fluorescents. Quand ton corps de guêpe des fjords
Déboîte l’hystérie sans peine, sans la flore
Du flambeau des auvents, je convois le soyeux
Feuillage du relief, à gogo, aux moyeux
Du banquet. Cachetant le bouquet, mirliflor,
J’étanche ma soif à tes guerres exceptionnelles,
Refondant ta beauté stellaire, quenelle,
Sur l’éclat majestueux du buisson ardent. Veau
Gras, je fête ton beau regard, la seigneurie
De tes pas impériaux, la force d’écurie
D’une jument scellée au char du grand pavot !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
16 MAI 2015 – LOMÉ.
dimanche 29 mai 2016
VILLANELLE DE FRANCINE
J’ai pleuré en secret quand j’ai vu le repos
De l’Éternel jaillir en toi pour libérer
Le monde entier du mal. Qui va délibérer
Ainsi dans ton état, foudroyant oripeaux,
Maladie, vieillesse pour brûler les copeaux
Des méchants, lancer le javelot de Bérée
Aux chrétiens crédules, dans le but de gérer
Les ambiguïtés ? Je suis fier de ton troupeau
Scellé de l’abreuvoir, de ton engagement
Après les orages du passé, sagement
Transformées par ta foi. Confiante, courageuse,
Clairvoyante, coupant la poire en deux, requin
Fulgurant, piranha dévorant les pékins,
Tu règnes déjà en triomphe, truie rageuse !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
28 juillet 2013 – Lomé.
vendredi 27 mai 2016
VILLANELLE DE SEGOLENE ROYAL
J’ai partagé plusieurs années de vie intime
Avec le Président, trouvant dans son recul
Habituel l’objet de son charme. Calcul
Étrange, j’ai toujours deviné qu’une infime
Partie des Françaises dira non au sublime
Projet de société qu’il porte. Tout bascule
Pour la droite au soir du premier tour. S. macule
Ses copies d’encre mais le bleu du ciel lime
François comme un guide éclairé prêt à l’action.
J’ai redécouvert un homme entreprenant, ion
D’une machine à gagner infernale. Quand
Je l’ai vu flambant aux Invalides, ma page
Tournée, j’ai fléchi les genoux et l’hypallage
Va servir d’exemple aux humains comme un piquant.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
03 mars 2013 – Lomé.
VILLANELLE DE GENEVIÈVE FIORASO
Tu mets fin au malheur des étudiants venant
De l’étranger en leur donnant la solution
À l’angoisse causée par le séjour. Potion
Magique, le titre pluriannuel, van
À la main, renforce le projet décevant
De la droite. Ce grand mat fait notre ablution,
Tranquillise tous les doctorants en union
Sacrée contre les flots de la dérive. Vent
D’Ouessant, il souffle en continu sur la France
Libre et courtoise puis diminue les souffrances
Des immigrés, là où le couteau les perçait.
Sur le pré carré, la vie reprend avec chaleur,
La joie inonde tous les cœurs et dans le leurre
Des mots, tous les bourreaux rendront compte aux Français.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
09 mai 2013 – Lomé.
BOLÉRO DE GERMAINE
Je porte l’étendard de la croix dans les gestes
Quotidiens, garnissant ma couronne royale,
Ornant mon sceptre plein d’équité. Grue loyale,
Je porte le fardeau de mon peuple aux célestes
Phalanges. Je porte la lumière digeste
Au fond des ténèbres, dépeçant déloyale
Toison, exaltant la voix du Père. Quand Yale
Forme en neuf ans ô quelques docteurs indigestes,
L’Éternel édifie en dix mois des colonnes,
Des appuis de la vérité, ceux qui façonnent
La nouvelle donne. Je porte la justice
Aux quatre coins du monde pour célébrer
Mon rédempteur, sachant que je vais démembrer
Les impies, couvrir de lauriers… sans artifice !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
06 février 2013 – Lomé.
RHAPSODIE DE VALENTINE
J’ai ouvert à toute ma suite les écluses
Du ciel, en offrant mes services aux artisans
Du repos. J’ai ouvert au peuple, partisan
Du bonheur intégral, le repère des muses.
J’ai ouvert à toute ma suite les écluses
Du ciel, en montrant ma vision, brisant
Les tabous. J’ai ouvert aux vallons Trévisans
Et chapeau de paille, plaisir de cornemuse !
J’ai ouvert à toute ma suite les écluses
Du ciel, en cherchant la félicité sans ruse,
L’épanouissement d’autrui ô sans trompette !
J’ai ouvert à toute ma suite les écluses
Du ciel, en rendant la vie plus aisée à Suse,
Dirigeant mon bateau ô sans entourloupette !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
15 janvier 2015 – Lomé.
mercredi 25 mai 2016
RHAPSODIE DE DONA
J’ai aimé ton regard bienveillant et ton corps
Sculpté. J’ai aimé ta foi en moi, avenir
Brillant. J’ai aimé tes yeux lumineux, plaisir
Équestre. J’ai aimé ton franc-parler, décor
Plantant ton adresse dans la vie. Sans Vercors,
Tu m’as séduit avec ton rêve, sans venir
Dans ma maison. J’aime ta jeunesse, désir
D’aigle royal. J’aime tes rondeurs, ton record
Qui court jusqu’au jour de l’Éternel, merveilleux
Tableau chérissant ton nom. J’aime tes caïeux
Près de l’effrontée, ô tes cheveux de marquise
Des anges. J’aime aussi le boulevard qui porte
Ton nom dans mon cœur en sanglots. Oui, j’héliporte
Tes cadeaux au soir des grands idéaux, devise !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
25 MAI 2016 – LOMÉ.
lundi 16 mai 2016
FIGUIER ÉTRANGLEUR
J’ai détruit le mythe de la Miss en otage,
En portant mon regard bienveillant sur des cimes
Décriées par frayeur. J’ai détruit le régime
De bananes plantains délicieux sans partage.
J’ai détruit la dèche du métier au reportage,
En réhabilitant l’effrontée dans l’infime
Partie du globe. J’ai détruit ceux qui arriment
Notre carrière au son des cloches d’avantages,
Soumettant sans broncher déesse surdouée.
Je bâtis un monde radieux dévoué
Au Père céleste, géniteur d’exception,
Soucieux de restaurer son autorité
Sur la création. Je plante la parité,
Le beurre qui enduit cette conception.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
Trente- et- unième jour du premier mois de l’année 2015 – Lomé.
samedi 14 mai 2016
LETTRE AUX TRAVAILLEURS TOGOLAIS
L’Éternel écoute vos revendications
Il a entendu vos cris, vos gémissements,
Vos larmes abondantes. Chaque frémissement
De votre cœur détruit sa quiétude. Cation
Du malheur, votre faux col tient supplications
Et lamentations en serre. Votre affermissement
Déblaie le terrain à notre éclosion. Dûment,
Votre occupation apaise la nation,
Fait briller de mille éclats le sceptre vivant,
L'or de l'humanité. Sur le moelleux divan
De votre séjour de rêve, vous direz à la terre
Entière le flambeau des auvents. Triomphant,
Votre plumage de messager, l'olifant
En marche, transforme les sanglots de la terre.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
20 FÉVRIER 2015 - LOMÉ.
lundi 9 mai 2016
LE VENT DE MALABO
J’ai appris l’espagnol près de tes côtes altières,
Scrutant plusieurs bustes, chargée d’offrir l’encens
À l’ancien des jours, mon époux. Mon cœur décent
S’accroche à lui quand mon corps sculpté aux laitières
Au pot au lait siffle des cantilènes entières.
J’ai appris l’espagnol au pas reconnaissant,
Transformée par une voix étrange, cassant
La pression de Diane. Promontoire, frontière
Étanche, j’apprends à défaire les orangers
Amers, sûre d’aller contempler Béranger !
J’apprends à taire la diction défectueuse,
Consacrée, déférant la gloire fièrement
Aux vallées endeuillées, détachant chèrement
Le spectre d’équité aux pensées affectueuses.
Ananivi Hosé KOUDOUVOH
Vingt-sixième jour du premier
mois de l’année 2015 – Lomé.
dimanche 8 mai 2016
MESSAGÈRE DE PAIX
Je suis impavide. J’entretiens la terreur
De l’héritière, entée sur l’Esprit, éveillée
Au milieu des loups. Je suis un ange. Veiller
Nuit et jour sur Lomé, corriger les erreurs
Du passé, transcender le présent décevant
À pied, à cheval, aux prises avec beignets
D’épargne, chamelle, parrain émerveillé
Cliquetis, scansion de cimiers, ma frayeur
Dépeuple le toubib, reboise la charmille
Au printemps des bardes d’Israël. Estampille
Du Pharaon, sceau d’or, je scelle pureté
Dans la révélation. Je glorifie le Père
D’arrache-pied, cédant mon ego sans repère,
À la joie d’accomplir sa volonté d’été !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
Vingt-cinquième jour du premier mois de l’année 2015 – Lomé.
samedi 7 mai 2016
LE DÉTROIT DU PANAMA
Devant le parterre des médias, j’ai cherché
Ton regard bienveillant, ton sang-froid, découlant
Du fleuve de vie, cher à Papa. Formulant
Les vœux, j’aiguise mon tranchant, très haut perché.
J’ai balayé le sang criant vengeance chez
Le vigneron, le vent impétueux roulant
Le bonheur du petit troupeau. Ô contrôlant
Tout, j’égrène en douceur mon chapelet. Nicher
Fièrement au sommet, maintenir la coulée
De l’inspiration fluide ! L’eau écoulée
Jaillit comme une vraie source, désaltérant
Toute la création. Les personnalités
En chœur chantent l’hymne d’allégresse, alitées.
Chant floral, champ vermeil, graine de l’opérant.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
Vingt-cinquième jour du premier
mois de l’année 2015 – Lomé.
vendredi 6 mai 2016
LA CONQUÊTE DU PÔLE NORD
J’irai, houppelande, conquérir le Nord, pôle
Position, montée sur un chariot de loups-
Garous, bousculant le blizzard, dur gabelou !
J’irai, houppelande, conquérir le Nord, pôle
D’attraction, terre promise ! Ma coupole
Est une bannière fécondant Chanteloup.
J’ai fondé dès l’aube mon rêve d’Andalou
Au cœur tendre sur le rocher, Sébastopol
Larguant ses amarres ! J’irai, en houppelande,
Tracer ma courbe dans cet abreuvoir, guirlande
Précoce, déchaînant sûrement mon bonheur
Intégral. J’irai, en houppelande, dresser
Mon nid d’aigle royal au sommet, redresser
Le désert arctique, plus glacial, choix malheur !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
Vingt-cinquième jour du premier
mois de l’année 2015 – Lomé.
jeudi 5 mai 2016
LES LARMES DE L’ÉGÉRIE
Je pleure toujours de joie, chaque fois que j’entre
Au moulin. Je pleure de chagrin, trahison
Aux prises avec mon franc-parler. Barbizon,
J’obtiens le code du travail ô et j’éventre
La bête époumonée. Quand tout va mal, le chantre
Du repos s’illustre pour défaire bison
Et scandale sans un râle. Peau de vison,
Son timbre princier fait l’éloge de mon antre
Détruit par le vin doux. Je pleure en secret
Mes peines, consacrée, rempilant des décrets,
Étoile du matin. Je pleure un souvenir
D’unité, une foi ferme, une paix durable.
Je pleure l’impala, le récif vénérable,
L’amphore brisée par la voix du devenir.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
Vingt-cinquième jour du premier
Mois de l’année 2015 – Lomé.
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