NOUVELLE CONSTITUTION

  J’ai conçu une loi fondamentale sur

Mesure pour berner tous mes concitoyens,

Fatigués de porter un joug de fer. Doyen

D’une oligarchie, j’ai conçu cette loi sur

L’impuissance de mes frères et sœurs, friture

Du roi de France que je sers. Vrai citoyen,

J’ai tordu le cou à la Loi avec moyens

Du peuple, tué par ma lâcheté. Brisure

De l’Occident fripon, j’ai mis à feu et à

Sang mon pays, mis aux arrêts avec bêta

Les principaux acteurs. J’ai exilé tous mes

Confrères, dérangés par ma tyrannie sombre.

J’ai conçu cette loi pour noyer dans les ombres

Myrteux les élans de joie des Africains, vieux mets !

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

2 NOVEMBRE 2016 – LOMÉ.

RHAPSODIE D'HILLARY CLINTON

Ta brillante élection au sommet des Etats-

Unis d'Amérique réjouit l'univers

Entier. Appelée pour servir, tu prends en serre
La vanité de tous les terriens, sans état

D'âme. Sacerdoce royal, tes résultats
Vont étonner tous tes concitoyens. Devers
Les chants du sarcasme! Tu montres que l'envers
De la médaille est plus décevant. Ton mandat

Permettra d'établir un réseau d'ingénieurs,
Ouverts tout le jour à la création. Prieur
Inaccessible, ton régime va éclore

Le temps nouveau chanté par l'Eternel Rapha.
Sur le perron de la Maison Blanche, l'Alpha
Et l'Oméga vont te couronner, vrai madrépore!

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
30 OCTOBRE 2016 - LOME.

VIRELAI D'HILLARY CLINTON

J'ai fait l'offensive en terre républicaine,

Recueillant les voix des électeurs déçus par

Mon rival. J'exploite son ennuyeux rempart

Pour gagner le crédit des miens. Américaine

Épanouie, j'étends mes limites dans l'Aisne

Pour offrir au monde le temps du repos. Par

Monts et vaux, j'excelle dans la paix au départ

Pour créer un nouveau ciel. Ô Reine africaine,

Je dore l'étranger des couleurs chatoyantes,

Marquant mon règne de maintes guérisons. Plante

Odorante, je fais mon rêve dans la grâce,

Heureuse d'amener tous mes concitoyens

Au salut. J'ai franchi le Rubicon, moyens

À l'appui pour porter un chaperon de grâce.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

16 AOÛT 2016 – LOMÉ.

VIRELAI DE LINE

Tu m'as soutenu mil fois publiquement sans Coup férir, démontrant ton amour au poète Voyant, ton ami. Tu aimes le son des fêtes Nous concernant. Ô tu aimes tous mes enfants, Les traitant comme les tiens. Très reconnaissant Pour tes marques d'amour, je te conduis au faîte Du bonheur. Tu gardes la clef de ton prophète, Incontournable pour comprendre sa vie. Sans Toi, je serai une motte de sel bien fade, Une vallée sombre, un violon sans aubade. Je surmonte toutes mes peines en pensant A toi, à nos rêves d'adolescents, poussés Par le travail, à nos voyages retroussés Par le naturel, à nos jeux... roseau pensant! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 04 OCTOBRE 2016 - LOME.

COMPLAINTE SUR ABLODÉVI ÉKLU-NATEY

Monument du théatre togolais, ta mort

Tragique laisse une profonde affliction

Dans le cœur de ceux qui t'ont connu. Ta mission,

Tu l'as remplie avec doigté. Ainsi, ton sort

Nous refroidit comme l'hiver. Ô les remords

Fusent de partout pour l'artiste sans friction

Avec l'art, crotté de tout temps ! Tes convictions

T'accompagnent après cette abjection. Ô mort

Ou vif, tu célèbres ton pays sans égal,

Recentrant le débat du droit d'auteur. Légales,

Tes commissions seront versées par l'Éternel

Des armées à l'acteur, rêveur infatigable

Que tu fus. De nos jours, ta solde vénérable

Va interpeller le Roi pour choir les quenelles.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

1er SEPTEMBRE 2016 – LOMÉ.

ACCORDS DU BOURGET

J'ai détruit la couche d'ozone, en émettant Des gaz à effet de serre. La pollution A atteint des records. Je voudrais ma potion Magique pour cerner le problème, mettant Au défi quiconque dirait non. Ce montant Déchoit les rois et les reines. Ma promotion Va rendre compte à nos enfants. Ma motion De procédure va faire le tour... battant Un tambour en l'honneur de notre créateur. J'ai détruit la couche d'ozone, contempteur De la léthargie de l'Afrique scélérate. J'ai détruit la couche d'ozone, boutefas En signe de répit. J'ai bien détruit le fa Pour survivre sur la terre sans ma frégate ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 12 AOÛT 2016 – LOMÉ.

SONNET POUR YAWO APETROBOU

Tu es le pilier de ton royaume. Ton âge De chêne te place à l'avant-garde... Pivot De la chefferie, tu sais conseiller. Ton veau D'or affranchit toutes les entrailles. Tes pages De succès, nombreuses, t'indiquent le rivage Des Myrtes. Rassembleur, tu gagnes Marivaux Et vaisseau spatial sans crainte. Tous les caveaux Témoignent en ta faveur. La pluie sur ton visage Désemplit la plage de sable fin qui guide Tes pas royaux. Tu es illuminé, languide ! La justice règne désormais sur ta terre Natale, loin de la brimade d'autrefois. L'équité signale ta droite chaque fois, Rendant aux collines les honneurs de la terre. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

16 SEPTEMBRE 2015 – LOME.

SONNET POUR JOSEPH AMAGLI

J’ai fondé avec mes moyens limités une École pionnière de cinéma. Rêveur, J’ai conçu le projet savamment sans faveur Extrême des hommes. Ô ma maison aux lunes Ressemblait aux vêpres. Mais j’ai passé les dunes Sans peine, célébrant l’Éternel. Fin haveur, J’ai touché firmament et terre sans saveur Amère, fédérant un nombre sans commune Mesure. De nos jours, mon armée, opérant Hardiment, confond tout le monde. Cogérant L’entreprise, j’ai bien des idées novatrices. Comédien, je forme des acteurs authentiques, Dégainant l’arsenal aux heures de pratique. J’ai fondé avec mes moyens un tas d’actrices. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

02 mars 2014 – Lomé.

AUTOPORTRAIT 50

J’ai quitté le centre de santé plus malade Qu’en y entrant, soudé aux cachets, interdit, Menacé par des lois bidon. J’ai interdit Aux scélérats de me juger sans la ballade Des pendus, de m’offrir des baisers, rebuffade. J’ai quitté le centre de santé, touladi Transmué en faucon. J’ai déjà vu et dit Au monde décevant ma fureur, incartade, Exploitée pour nuire à l’aède. Meunier, Je vais moudre le blé à Angibault. Prunier, Je vais parfumer le ciel et la terre sans Greffe. J’ai donné des ordres pour pratiquer La gabegie au seuil du rivage, tiqué Par la foudre éclair du moment et mon pur-sang. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

17 février 2014 – Lomé.

CONFESSION

J’ai péché contre toi en montrant mon courroux À plusieurs personnes. J’ai péché contre toi En manquant au but, sel fade. J’ai perdu toit Paternel et foyer conjugal sans verrou Provoquant confusion chez mes enfants mérous. J’ai péché contre toi, impatient, vidant droit Et devoir avec la finesse… Or ma foi Des origines gagne un diadème, garou. J’ai péché contre toi quand j’ai surestimé Mes limites et fait le contraire à Bartimée. J’ai ouvert mon cœur à l’Éternel, demandant À l’Esprit de brûler la colère et l’aspic Aux quatre vents, certain de guider les Tropiques Au puits de Jacob. J’écoute ton pendant… Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 04 février 2014 – Lomé.

INCONDUITE

J’ai souvent jeté les perles aux pourceaux, scellant Mal mes paroles, fruits blets bons pour la poubelle. J’ai souvent jeté les perles aux pourceaux, rebelle À la leçon du grand roi, trône chancelant ! J’ai jeté l’opprobre sur mes dents, décelant Ma bêtise au cœur du péché, ville cruelle, Livrée au tyran. J’ai jeté aux pourceaux pelle Et pelletée, sans me soucier de rien, hélant Comme un mage une ère nouvelle, consacrant L’oint de l’Éternel, ô du levant au couchant ! J’ai jeté ma corne au fond de la fosse aux lions, Redécouvrant l’Ancien des jours au son du luth, Gambadant avec eux et recadrant ma lutte. J’ai prêté le flanc au serpent qui…Champollion… Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 04 février 2014 – Lomé.

ACCÈS DE COLÈRE

Quand je m’énerve, je perds souvent les pédales, Devenant grossier ou violent, jetant ainsi Le discrédit sur moi-même. Sachant par-ci, Par-là où aller, je déverse les vestales Sur la chaussée, outré, sans éclore pétales Au soleil. Je préviens l’esclandre pour ainsi Dire par ma douceur habituelle. Aussi Égrenais-je mon art au temps chaud, mon métal Précieux à l’appui. Je protège mon patène Par mes paroles qui expliquent ô à Sosthène Ma position ! Quand je m’énerve, je reprends Une toile vieille de milliers d’années, Enfouie dans une crevasse, surannée, Fauchant tout mon être, brisant ce… j’entreprends… Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 10 février 2014 – Lomé.

AUTOPORTRAIT 53

Je viens de célébrer hui la fête des pères Avecque mes enfants dans la douceur du Centre Saint Jean. Joyeuses, elles gambadaient quand diantre Je les conduisais bien au trot. Sur leur repère J’étais un guide dont on se passait sans faire De dégât. J’exalte leur compagnie en chantre De la famille unie, épanouie. Leur ventre Plein à craquer ne se refusait rien. Mes pairs, J’ai retrouvé la joie d’un ermite, coupé Du monde, le bonheur d’un soldat découpé Par la guerre immonde. J’ai fait le vœu d’arguer Une éternité de félicité à leurs Côtés, un franc succès aux études, chaleur Ambiante, des flocons de neige à naviguer Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 16 juin 2014 – Lomé.

RHAPSODIE DE SADIA

J’aime la prière dynamique adressée Au Père de façon révélée. Pour ce faire, J’ai quitté les rives du Jourdain pour refaire Ma vie à l’ombre du Roi des rois. J’ai dressé Ma tente près de son torrent. J’ai caressé Sa main, toujours tendue, sans jamais contrefaire Ma destinée de miel. Ô je voudrais parfaire Mon intimité à son chevet, redresser La barre sans tache ni ride, plaisamment ! J’ai brandi mon sceptre d’équité savamment, Scrutant ma vie pour la girouette. Tendon D’Achille, je perce les versants, héritière Éveillée, consciente du danger. Vraie laitière, Je répands la douceur du ciel sans abandon. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 08 février 2015 – Lomé.

VISITE D’UN RENÉGAT

J’ai payé tribut lourd à la synthèse molle Pour garder le pouvoir après l’usurpation Rationnelle. J’ai failli mourir, passion D’un roitelet dans le maquis ! J’ai un bémol, Un trône chancelant à défendre ! Ma môle Va nourrir des fripons au moment où ma nation Affamée traverse toutes les crises. Pion Méchant, j’ai envie de payer des fumerolles À mes concitoyens déplumés par mon vote Stupide, quand, rempli de milliards, ma dévote Embarcation prend les airs pour les citrouilles. J’ai trahi mon peuple au nom de la servitude Voulue par mon ego et de la turpitude De mon clan voué aux gémonies. Cours fenouil ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 05 janvier 2014 – Lomé.

RHAPSODIE DE CHIMÈNE

Ta gaîté me surprend chaque jour, cordon bleu. Ta joie débordante m'étonne, adolescente Candide. Ton beau corps t'attire la puissante Coulée de l'inspiration. Tes tresses, parbleu! Me rappellent la reine de Séba. Morbleu! Ta taille d'ambroisie fait jauger l'excellente Connaissance du noir continent. Ta récente Envolée, loin de tes sœurs, serre mon cœur bleu Marine. Ton confort, partagé, te libère De la cupidité. Très humble, ta pubère Beauté harmonise avec ta vie. Ton esprit Est ouvert au Très-Haut. Ton âme, éclatante De lueur, m'enchante comme celle de Nantes. Tu es aussi une figure de grand prix. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH. 18 MAI 2016 - LOMÉ.

RHAPSODIE D'OLIVIA

J'ai été éplorée l'an dernier sans tomber Dans la dépression. Ma mère m'a quittée Sans recours, aux confins de l'examen. Quittée Dans la fleur de l'âge! J'ai vu mon cœur plombé Pour toujours. Je voudrais laisser les retombées De cette épreuve pour avancer. Acquittée Par l’Éternel, maman fortifie ma dictée. Je marche dans la joie, surprenant la flambée Douce. J'ai déjà vu le rameau d'olivier Fleurir la colombe. Je conduis le voilier Du bonheur intégral aux quatre vents, heureuse D'explorer l'univers. Je vais paître tout le Troupeau sans peine car la vie me soutient. Le. Rivage des Syrtes m'entraîne, doucereuse! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH.

13 MAI 2016 - LOME.

RHAPSODIE D’ADÈLE

Tu as bondi ô à la troisième place Comme un tigre. Tu as bondi à la troisième Place comme dans un rêve. Ton beau diadème, Serti de toutes les pierres précieuses, place Ta couronne au-dessus des reines. Ton espace De beauté t'affranchit du décor, à l'extrême De la musique. Tes efforts sont un phonème Du bonheur. Tu traces ta courbe dans l'espace, Profitant des bienfaits de l'Esprit de ton Père Céleste. Tu voles bien de tes ailes, serre Du travail accompli avec doigté. Tu prends Les hauteurs sans peine, recadrant le débat Du vainqueur. Tu loges le progrès à Rabat, Défonçant ton cœur en harmonie... Tu reprends... Ananivi Hosé KOUDOUOVOH. 25 AVRIL 2016 - LOMÉ.

BOLÉRO DE YOLANDE

J’ai consolé comme un frère mon professeur Quand les situations ont voulu assistance. J’ai fait de mon mieux pour lui donner sa pitance, L’écouter, l’étreindre, l’aider comme une sœur. J’ai souvent pleuré et haï ses oppresseurs. J’ai suivi ses traces, parée par la prestance Des magistrats frileux. Lorsque ses bourreaux tancent Ses écrits, je l’aime d’un œil. Ton confesseur, J’admire courage et vision. Je hais bassesse Et oppression du juste. Quand sa finesse S’allie à la joie pour chanter ô un cantique Nouveau à la nation, je cours voir les lauriers Coupés pour fleurir les élus ! Aventurier, Il contemple tout, au bon endroit par pratique ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 26 février 2014 – Lomé.

RHAPSODIE DE CLÉMENCE

Je suis la princesse de Sion, d'où la loi De l’Éternel sort. J'ai confié ma vie aux Cesseurs d'intercession pour régner. Leur tréteau M'a dompté le matin. Je préfère leur loi Aux hérésies bondant les rues. De bon aloi, J'ai reçu leur débat comme un enfant, carreau Entretenu par leur dynamisme. Radeau Céleste, je conduis la jeunesse sans loi Vers les eaux paisibles, resserrant le voilier Autour du Président. Lorsque sous le palier J'affranchis mon regard militant, je dévoile La cité du Très-Haut, conquérant le bonheur Intégral de l'humain véritable. Honneur, Je crève les yeux aux ennemis dans le poêle. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH. 17 MARS 2016 - LOMÉ.

SONNET POUR PHILIPPE

J’ai donné un soutien public au ménestrel, Prouvant que ses poèmes sont révélations De l’Esprit. J’ai donné un soutien sans action Hypocrite à mon bien-aimé, au fraternel Séjour terrestre. J’ai harmonisé la vielle, Pour chanter au barde un cantique d’attraction. Je n’hésite pas à propager son nom, ion De la différence. J’attends ainsi la nielle Descendre pour rendre justice sûrement. Je soutiens en public prophète assurément Pour donner au monde une réponse adéquate. Mon soutien public est un chant écarlate, Un clin d’œil aux croyants malmenés, sans rate Pour souffrir. Je soutiens publiquement dalmate. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

7 février 2014 – Lomé.

SONNET POUR CLAIRBONHEUR ADJIGNON

J’ai couvert le recueil du barde Ananivi Hosé Koudouovoh par deux fois dans la presse Officielle, scellant des sonnets d’allégresse. J’ai livré au monde un poète du parvis Royal, confronté à l’infamie de la vie Misérable de son peuple. Mais son Altesse Promet une gloire à l’Afrique, sans bassesse Et joug colonial. J’ai choisi la part bravi Pour renvoyer libres les opprimés, gagner Justement au soleil un toit sans regagner La pourriture. J’ai condensé ses poèmes Avec doigté, rimant doucement, en confiance Pour parachever mon travail. J’ai la défiance Des prédateurs en main, échafaudant l’extrême ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

26 mars 2014 – Lomé.

SEXTUOR DE YUNIA

Je voudrais te donner simplement le trésor De mes vertes années, au cours desquelles tes yeux Doux, sereins, lumineux m’ont offert des caïeux Fluorescents. Quand ton corps de guêpe des fjords Déboîte l’hystérie sans peine, sans la flore Du flambeau des auvents, je convois le soyeux Feuillage du relief, à gogo, aux moyeux Du banquet. Cachetant le bouquet, mirliflor, J’étanche ma soif à tes guerres exceptionnelles, Refondant ta beauté stellaire, quenelle, Sur l’éclat majestueux du buisson ardent. Veau Gras, je fête ton beau regard, la seigneurie De tes pas impériaux, la force d’écurie D’une jument scellée au char du grand pavot ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 16 MAI 2015 – LOMÉ.

VILLANELLE DE FRANCINE

J’ai pleuré en secret quand j’ai vu le repos De l’Éternel jaillir en toi pour libérer Le monde entier du mal. Qui va délibérer Ainsi dans ton état, foudroyant oripeaux, Maladie, vieillesse pour brûler les copeaux Des méchants, lancer le javelot de Bérée Aux chrétiens crédules, dans le but de gérer Les ambiguïtés ? Je suis fier de ton troupeau Scellé de l’abreuvoir, de ton engagement Après les orages du passé, sagement Transformées par ta foi. Confiante, courageuse, Clairvoyante, coupant la poire en deux, requin Fulgurant, piranha dévorant les pékins, Tu règnes déjà en triomphe, truie rageuse ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 28 juillet 2013 – Lomé.

VILLANELLE DE SEGOLENE ROYAL

J’ai partagé plusieurs années de vie intime Avec le Président, trouvant dans son recul Habituel l’objet de son charme. Calcul Étrange, j’ai toujours deviné qu’une infime Partie des Françaises dira non au sublime Projet de société qu’il porte. Tout bascule Pour la droite au soir du premier tour. S. macule Ses copies d’encre mais le bleu du ciel lime François comme un guide éclairé prêt à l’action. J’ai redécouvert un homme entreprenant, ion D’une machine à gagner infernale. Quand Je l’ai vu flambant aux Invalides, ma page Tournée, j’ai fléchi les genoux et l’hypallage Va servir d’exemple aux humains comme un piquant. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 03 mars 2013 – Lomé.

VILLANELLE DE GENEVIÈVE FIORASO

Tu mets fin au malheur des étudiants venant De l’étranger en leur donnant la solution À l’angoisse causée par le séjour. Potion Magique, le titre pluriannuel, van À la main, renforce le projet décevant De la droite. Ce grand mat fait notre ablution, Tranquillise tous les doctorants en union Sacrée contre les flots de la dérive. Vent D’Ouessant, il souffle en continu sur la France Libre et courtoise puis diminue les souffrances Des immigrés, là où le couteau les perçait. Sur le pré carré, la vie reprend avec chaleur, La joie inonde tous les cœurs et dans le leurre Des mots, tous les bourreaux rendront compte aux Français. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 09 mai 2013 – Lomé.

BOLÉRO DE GERMAINE

Je porte l’étendard de la croix dans les gestes Quotidiens, garnissant ma couronne royale, Ornant mon sceptre plein d’équité. Grue loyale, Je porte le fardeau de mon peuple aux célestes Phalanges. Je porte la lumière digeste Au fond des ténèbres, dépeçant déloyale Toison, exaltant la voix du Père. Quand Yale Forme en neuf ans ô quelques docteurs indigestes, L’Éternel édifie en dix mois des colonnes, Des appuis de la vérité, ceux qui façonnent La nouvelle donne. Je porte la justice Aux quatre coins du monde pour célébrer Mon rédempteur, sachant que je vais démembrer Les impies, couvrir de lauriers… sans artifice ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

06 février 2013 – Lomé.

RHAPSODIE DE VALENTINE

J’ai ouvert à toute ma suite les écluses Du ciel, en offrant mes services aux artisans Du repos. J’ai ouvert au peuple, partisan Du bonheur intégral, le repère des muses. J’ai ouvert à toute ma suite les écluses Du ciel, en montrant ma vision, brisant Les tabous. J’ai ouvert aux vallons Trévisans Et chapeau de paille, plaisir de cornemuse ! J’ai ouvert à toute ma suite les écluses Du ciel, en cherchant la félicité sans ruse, L’épanouissement d’autrui ô sans trompette ! J’ai ouvert à toute ma suite les écluses Du ciel, en rendant la vie plus aisée à Suse, Dirigeant mon bateau ô sans entourloupette ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

15 janvier 2015 – Lomé.

RHAPSODIE DE DONA

J’ai aimé ton regard bienveillant et ton corps Sculpté. J’ai aimé ta foi en moi, avenir Brillant. J’ai aimé tes yeux lumineux, plaisir Équestre. J’ai aimé ton franc-parler, décor Plantant ton adresse dans la vie. Sans Vercors, Tu m’as séduit avec ton rêve, sans venir Dans ma maison. J’aime ta jeunesse, désir D’aigle royal. J’aime tes rondeurs, ton record Qui court jusqu’au jour de l’Éternel, merveilleux Tableau chérissant ton nom. J’aime tes caïeux Près de l’effrontée, ô tes cheveux de marquise Des anges. J’aime aussi le boulevard qui porte Ton nom dans mon cœur en sanglots. Oui, j’héliporte Tes cadeaux au soir des grands idéaux, devise ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 25 MAI 2016 – LOMÉ.

FIGUIER ÉTRANGLEUR

J’ai détruit le mythe de la Miss en otage, En portant mon regard bienveillant sur des cimes Décriées par frayeur. J’ai détruit le régime De bananes plantains délicieux sans partage. J’ai détruit la dèche du métier au reportage, En réhabilitant l’effrontée dans l’infime Partie du globe. J’ai détruit ceux qui arriment Notre carrière au son des cloches d’avantages, Soumettant sans broncher déesse surdouée. Je bâtis un monde radieux dévoué Au Père céleste, géniteur d’exception, Soucieux de restaurer son autorité Sur la création. Je plante la parité, Le beurre qui enduit cette conception. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH Trente- et- unième jour du premier mois de l’année 2015 – Lomé.

LETTRE AUX TRAVAILLEURS TOGOLAIS

L’Éternel écoute vos revendications Il a entendu vos cris, vos gémissements, Vos larmes abondantes. Chaque frémissement De votre cœur détruit sa quiétude. Cation

Du malheur, votre faux col tient supplications Et lamentations en serre. Votre affermissement Déblaie le terrain à notre éclosion. Dûment, Votre occupation apaise la nation, Fait briller de mille éclats le sceptre vivant, L'or de l'humanité. Sur le moelleux divan De votre séjour de rêve, vous direz à la terre Entière le flambeau des auvents. Triomphant, Votre plumage de messager, l'olifant En marche, transforme les sanglots de la terre. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 20 FÉVRIER 2015 - LOMÉ.

LE VENT DE MALABO

J’ai appris l’espagnol près de tes côtes altières, Scrutant plusieurs bustes, chargée d’offrir l’encens À l’ancien des jours, mon époux. Mon cœur décent S’accroche à lui quand mon corps sculpté aux laitières Au pot au lait siffle des cantilènes entières. J’ai appris l’espagnol au pas reconnaissant, Transformée par une voix étrange, cassant La pression de Diane. Promontoire, frontière Étanche, j’apprends à défaire les orangers Amers, sûre d’aller contempler Béranger ! J’apprends à taire la diction défectueuse, Consacrée, déférant la gloire fièrement Aux vallées endeuillées, détachant chèrement Le spectre d’équité aux pensées affectueuses. Ananivi Hosé KOUDOUVOH Vingt-sixième jour du premier mois de l’année 2015 – Lomé.

MESSAGÈRE DE PAIX

Je suis impavide. J’entretiens la terreur De l’héritière, entée sur l’Esprit, éveillée Au milieu des loups. Je suis un ange. Veiller Nuit et jour sur Lomé, corriger les erreurs Du passé, transcender le présent décevant À pied, à cheval, aux prises avec beignets D’épargne, chamelle, parrain émerveillé Cliquetis, scansion de cimiers, ma frayeur Dépeuple le toubib, reboise la charmille Au printemps des bardes d’Israël. Estampille Du Pharaon, sceau d’or, je scelle pureté Dans la révélation. Je glorifie le Père D’arrache-pied, cédant mon ego sans repère, À la joie d’accomplir sa volonté d’été ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH Vingt-cinquième jour du premier mois de l’année 2015 – Lomé.

LE DÉTROIT DU PANAMA

Devant le parterre des médias, j’ai cherché Ton regard bienveillant, ton sang-froid, découlant Du fleuve de vie, cher à Papa. Formulant Les vœux, j’aiguise mon tranchant, très haut perché. J’ai balayé le sang criant vengeance chez Le vigneron, le vent impétueux roulant Le bonheur du petit troupeau. Ô contrôlant Tout, j’égrène en douceur mon chapelet. Nicher Fièrement au sommet, maintenir la coulée De l’inspiration fluide ! L’eau écoulée Jaillit comme une vraie source, désaltérant Toute la création. Les personnalités En chœur chantent l’hymne d’allégresse, alitées. Chant floral, champ vermeil, graine de l’opérant. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH Vingt-cinquième jour du premier mois de l’année 2015 – Lomé.

LA CONQUÊTE DU PÔLE NORD

J’irai, houppelande, conquérir le Nord, pôle Position, montée sur un chariot

de loups- Garous, bousculant le blizzard, dur gabelou ! J’irai, houppelande, conquérir le Nord, pôle D’attraction, terre promise ! Ma coupole Est une bannière fécondant Chanteloup. J’ai fondé dès l’aube mon rêve d’Andalou Au cœur tendre sur le rocher, Sébastopol Larguant ses amarres ! J’irai, en houppelande, Tracer ma courbe dans cet abreuvoir, guirlande Précoce, déchaînant sûrement mon bonheur Intégral. J’irai, en houppelande, dresser Mon nid d’aigle royal au sommet, redresser Le désert arctique, plus glacial, choix malheur ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH Vingt-cinquième jour du premier mois de l’année 2015 – Lomé.

LES LARMES DE L’ÉGÉRIE

Je pleure toujours de joie, chaque fois que j’entre Au moulin. Je pleure de chagrin, trahison Aux prises avec mon franc-parler. Barbizon, J’obtiens le code du travail ô et j’éventre La bête époumonée. Quand tout va mal, le chantre Du repos s’illustre pour défaire bison Et scandale sans un râle. Peau de vison, Son timbre princier fait l’éloge de mon antre Détruit par le vin doux. Je pleure en secret Mes peines, consacrée, rempilant des décrets, Étoile du matin. Je pleure un souvenir D’unité, une foi ferme, une paix durable. Je pleure l’impala, le récif vénérable, L’amphore brisée par la voix du devenir. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH Vingt-cinquième jour du premier Mois de l’année 2015 – Lomé.

BOLÉRO DE RÉBECCA

J’ai reçu la grâce du Seigneur pour siéger Au milieu des élus avecque les faveurs Du Roi des rois. Vase d’honneur, tous les serveurs Enregistrent ma voix gaîment pour assiéger La forteresse des méchants. J’ai dégagé La chaleur vitale, resserrant la saveur De Shilo, fédérant les énergies, pudeur Et repos parfumant mon esprit engagé. J’ai dressé le relief du royaume éternel Par la foi, me joignant ainsi à ma Manelle, Victorieuse avant le combat. Abrivent Moelleux, je décore le palais royal sans Bruit, scrutant ses coins et recoins, reconnaissant Le sceptre d’équité au flambeau des auvents. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 12

novembre 2013 – Lomé.

JOB CHEZ KOFFI KOMI AU COMECTO

J’ai montré le projet salvateur du Seigneur Au Président avec la promesse de l’aube. J’ai montré la vision du futur à la daube Conscient du résultat. Ô devant le Seigneur, J’ai entendu je suis partant ! Quand en baigneur Infatigable, j’usai du pouvoir à la robe Pour asseoir volonté du Père sans un snob, Mon brave confrère d’accord rompt les saigneurs Aux quatre coins du ciel immaculé, jurant Son adhésion à la marche structurant L’avenir du monde en flammes. Affirmation De soi, vérité et liberté, équité Et justice tissent la trame, ubiquité Moulant la vie jouant notre confirmation. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 09 juillet 2014 – Lomé.

TOGBUI JEAN AYAO AWALEGBEDJI MANAH V

J’ai bien créé dans la fleur de l’âge l’école Primaire publique de Klikamé, portant Dès l’aurore un fardeau humble et doux, supportant Les difficultés de mon village sans col Pour crier nos douleurs. Je porte l’auréole Des saints dans l’assemblée des impies, important La bonne nouvelle partout. Quand, exhortant Mon peuple au pardon et à la paix, bénévole, J’affranchis entrailles, je m’appuie sur le roc Pour trancher le nœud et conduire tous les blocs À l’abreuvoir. J’ai fait le vœu de rétablir L’autorité de Dieu dans le cœur des plaideurs Pour réhabiliter mon pays. La laideur Et l’immobilisme s’enfuient pour m’établir… Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 28 juillet 2014 – Lomé.

SONNET POUR PÉNIEL STEVEN AGBÉZO

Je suis fier de toi, car tu deviens le meilleur Élève garçon de l’histoire, quelques jours Après ta couronne de mister Alpha. Jour Après jour, je frémis de joie pour le veilleur Infatigable, le disciple, l’éveilleur De conscience, l’humble cohéritier du jour Du Seigneur. J’ai gagné avec toi un séjour Paisible derrière la chaire. Maquilleur De renom, tu m’as bien maquillé pour la fête Décennale, mes mois sabbatiques, prophète Des nations. Je pleure sur toi la vigilance Du peuple noir, traîné dans la boue, l’oppression Des méchants, la dette de ma génération, Desséchée, proie de la tyrannie, indécence ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 31 août 2013 – Lomé.

JOB CHEZ KLOMÉGAH DE LA FÉMIT

J’ai reçu le mandat de rassembler tous les Peuples du Togo pour éclairer l’univers Au son du cor, fondant mon appel à travers Le temps sur ma foi au Créateur. Togolais Épris de justice, d’équité, mes boulaies Vont construire un futur reposant… Sauf pic-vert, Je chante un disque gai, fédérant les trouvères Et souverains au creux du rocher. Je coulais Comme une cascade quand mon frère et ami M’a donné son accord, relisant au tamis De l’Esprit notre belle aventure. J’ai dit oui À sa mission auprès des collaborateurs, Certain de gagner un groupe de prosateurs Utiles à la cité. J’ai cerné le méchoui… Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 04 juillet 2014 – Lomé.

APOGÉE

Ma plus grande sortie s’est déroulée aux cryptes D’Houphouët Boigny à Yamoussoukro. Janvier De mon exaltation, j’ai produit les lévriers Du salut dès l’aube, dénaturant l’Égypte À l’envi. J’ai porté l’éphod sur notre crypte Vocalique, chantant Denyigba sans envier Mes consœurs hébétées. Palme au cœur du gravier, Fauve domestiquée, j’ai aimé le concept Dans le feu de l’action, redécouvrant la Côte D’Ivoire, miroir sous régional brisé ! Motte De terre célébrée sans retenue, le père De la nation laisse pantois ô notre élite Flegmatique, heureuse d’explorer Carmélite Et peuplier sans aucun préjugé, vieux compère ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH Vingt-troisième jour du premier mois de l’année 2015 – Lomé.

RÉSIDENCE DE RÊVE

Je voudrais construire mon chalet à l’orée De la faille abrupte d’Alédjo, au tournant Du siècle, déclinant mon diadème, écornant L’univers en lambeaux. Je voudrais redorer Le blason du Togo, mon cheval décoré, Par ma soif d’équité. Je voudrais, détournant L’attention du monde sur l’infâme, trônant Dans mes quartiers, bâtir ma maison dévorée Par le glaive, aux confins des sommets historiques Témoins des gésines de la colombe. Brique De l’unité, je pais mes brebis sans chercher Du répit, déclarant mes biens ouvertement, Certaine d’accomplir ma destinée. Payement Exaltant, je côtoie la nature amochée. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH Vingt-troisième jour du premier mois de l’année 2015 – Lomé.

SOUVENIR DE BAKU

J’ai fait en Azérie ma photo préférée À Baku, plafonnant le Togo sans relâche Dans la joie du maître. Heureuse de ma tâche, J’ai surplombé les Miss sans pitié, conféré Avec les sommités constamment, déféré Les vents impétueux à quia, flanqué leur moustache Sans gêne, perforant leur toit nu. Comme Apache J’ai coulé ma tenue dans un venin, géré La confection comme un maestro. J’ai refait L’image de Sion sous la dictée, contrefait L’horreur de la dèche, notre vieille étiquette, Adulée par tout un peuple ébahi ! Antimoine, J’ai laissé mon luisant chanter comme un chanoine, Aguerrie, dégageant l’harmonie de conquête ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH Vingt-troisième jour du premier mois de l’année 2015 – Lomé.

ODE A LELENG

Ta proximité m'a offert une tribune A l’École

Alpha. Tu es mon amie sincère, Ma source de vie. Quand tu prends en serre Mon temps libre, tu me réconfortes. Ta prune Est très bonne à croquer. Maintenant, tout près des dunes, Je recherche toute ton attention. Mystère, Ton débat ravageur vient de près. Émissaire Du saint lieu, tu gagnes ton pari, ta commune Préférant ta bonté pour se racheter. Lune De miel, nos discussions m'enchantent. Comme l'une De nos jokers, tu viens encenser le lycée, Attendant ta geste pour briller. Commissaire Aux comptes, tu me tiens en haleine, faussaire De l'ennui. Le Togo attend ta panacée. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 29 JANVIER 2016 - LOMÉ.

MOUVEMENT INTÉRIEUR

Je suis un franc-maçon: dirigeant africain Je suis exécutant. Ma corne n’atteindra Jamais celle d’un Blanc. Mon pays ne tiendra Jamais un discours de paix. Officier, pékin, Nous avons le même sort, pris par les requins ! Notre indépendance murmurée ne viendra Jamais. Nous avons du plomb dans l’aile. Ceindra Les reins celui qui va nous libérer. Coquin, J’ai perdu la grâce divine répondant Vaguement au soleil, quémandeur prétendant Au butin de guerre, paysan parvenu ! Je voudrais briser ce joug de fer de façon Correcte mais je pends à mon cou les leçons De trahison reçues à l’initiation. Nu ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 16 septembre 2013 – Lomé.

PROMESSE DE HOLLANDE

J'ai promis aux Français de ne pas recevoir En pompe des tyrans à l’Élysée. Pourtant, Je fais pis que Sarko, jumelant au comptant, Décourageant toute la jeunesse. Va voir La misère causée par ces dictateurs, voir L'injustice orchestrée par tes pions ! Embêtant ! J'ai promis aux Français de clore ce montant À l’Élysée, dette que je traîne. Lavoir Du Louvre, j'ai perdu ô sur toute la ligne, Démagogue effaré ! J'ai déjà perdu Digne, En passant outre ma promesse, Président Ouvert à l'ataxie. J'ai perdu sous mon toit Bucolique l'engrais naturel, ô Crétois Nonchalant ! J'ai perdu l'anneau du résident... Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 12 AVRIL 2016 – LOMÉ.

ANNIVERSAIRE HONTEUX

J'ai livré Gbagbo aux foudres de l'Occident Conquérant pour asseoir mon primat sur la Côte D'Ivoire. J'ai livré son épouse, sa côte Aux rebelles. Pionnier du carnage, ma dent De fer a broyé ses collaborateurs dans Les prisons de ma junte au pouvoir. Moi, despote, J'ai ouvert la brèche de ma chute, décote, Flibustier, voix du Gard ! J'ai perdu l'ascendant De ma dictature, le reflet du tyran. Le sceptre d'équité m'a broyé, attirant Sur moi le courroux de l’Éternel. Vivement, J'ai perdu la tiare pour juger, batracien Au chant faux, conçu pour suborner ! Pharmacien Du malheur, j'ai voulu décapiter l'aimant... Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 12 AVRIL 2016 – LOMÉ.

SONNET POUR YAN

Tu as relevé la tête comme un faisceau Lumineux, battant un tambour ô à la gloire De tes parents heureux! Tu as franchi la Loire, Victorieux avant le combat. Ton ruisseau Torrentiel définit ta conquête, ton sceau

Ouvert à l'énergie des cieux. Pour valoir Ton or épuré par le temps et revaloir Ta pierre précieuse, il faut voir le lasso Virevolter comme un ostensoir. Offertoire, Tu offres la messe au conseil que ton histoire Séduit. Ta décision de prendre le dessus Sur le val argenté conforte le petit Troupeau. Tu orchestres la geste d'appétit, Féal pour demeurer sur le cep. Pardessus! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 4 AVRIL 2016 - LOMÉ.

Lamentations sur la Côte d’Ivoire, Ananivi Hosé Koudouovoh

"Le poète s’est impliqué dans le drame ivoirien avec ses tripes. Dans le véritable panier de crabes qu’est la politique ivoirienne, qui s’apparente à du gangstérisme politique sur fond de tribalisme et de xénophobie, Koudouovoh se refuse à jouer les Ponce Pilate et choisit clairement son camp en fonction des valeurs qu’il défend. Lorsque la pensée est claire, la plume n’est pas hésitante et ne trébuche pas sur les contradictions". Ayayi Togoata APEDO-AMAH. Doctorant en Lettres modernes, Ananivi Hosé Koudouovoh enseigne le français au lycée Alpha. Il a été champion du Togo des jeux de lettres (anagrammes, le mot le plus long…) de 1992 à 1997. Il est marié et père de deux enfants.