mercredi 5 août 2015
LAVIS D’IRA
J’ai planté ton cèdre gaîment dans l’éternel
Mouvement du vent qui souffle, dans l’harmonie
Du temps qui s’écoule, quand flairant ton génie,
Je t’ai adoptée, sans calcul. Or, l’Éternel
T’a taillée comme une reine sur un panel
Redoutable. Nacre, tes fleurs d’hégémonie
Ont pâli vraiment des flamboyants. Colonie
D’abeilles, ton miel franc coulera des vannelles
Célestes vers nous, aux côtés desquels ta foi
Sert d’abrivent. Sur le perron, maintes fois
Ton doux sacerdoce, mal compris, dégénère.
Mais ton flambeau vivant t’élève au firmament.
Sur le pré carré, ton jardin crée constamment
La différence, sans recours au gestionnaire.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
30 JUIN 2015 – LOMÉ.
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