« Voici, je mets en Sion une pierre
d'achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point
confus. »
(Romains
chapitre 9 : verset 33)
« En ce temps-là, on appellera
Jérusalem le trône de l’Éternel ; Toutes les nations s'assembleront à
Jérusalem, au nom de l’Éternel, Et elles ne suivront plus les penchants de leur
mauvais cœur. En ces jours, La maison de Juda marchera avec la maison d’Israël
; Elles viendront ensemble du pays du septentrion Au pays dont j'ai donné la
possession à vos pères »
(Jérémie
chapitre 3 : versets 17 à 18)
Tous les
regards sont tournés vers le Togo, depuis quelques semaines, non seulement à
cause du processus électoral, mais surtout en raison des enjeux historique, culturel,
sociopolitique, relatif à la foi, économique et géostratégique.
En
effet, si l’Occident conquérant maintient avec avidité mais hypocritement Faure
Gnassingbé dans la course présidentielle, malgré son bilan désastreux :
précarité généralisée, misère galopante, gestion clanique efflanquée, vie
chère, opposition muselée grâce aux deniers publics et aux décrets véreux,
prostitution juvénile et consorts de nos sœurs pour la subsistance, éducation
nationale qui rampe, piétinée, sous l’action arbitraire de la dégradation des
conditions de vie des enseignants et de la population désabusée, fermeture
intempestive des écoles, mort à crédit, favorisée par l’impossibilité/la
rareté/l’inadéquation des soins et le suivi médical approprié, onéreux pour la
majorité des Togolais etc., c’est parce qu’il joue bien son jeu de majordome
agréé sur la terre de nos aïeux, où nous sommes traités comme esclaves et
métayers par-delà les beaux discours.
Pour
rendre la mise en scène élégante, on met les projecteurs sur Jean-Pierre Fabre,
brisé et scié par la victoire de 2010 qu’il n’a jamais pu gérer au sommet de
l’État, bien qu’il la réclamât à cor et à cri dans les rues piteuses de Lomé,
maudite par l’assassinat de Sylvanus Olympio, le premier Président du Togo qui
n’est pas sans tache ni ride.
Les
autres candidats, triés sur le volet, choisis en fonction de l’immanence de la
mascarade électorale, savent consciemment pourquoi ils plantent le décor, vil
objet de la soif du pouvoir et de la fabrique du malheur, orchestrée par les
prédateurs.
Sur le plan
historique, la chute du dauphin hypocrite correspondrait au temps de la
restauration du peuple de Dieu, promise par les Saintes Écritures, malignement
exploitées par colons et félons pour asservir les profanes. Ésaïe 2 : verset 1 à 22, Jérémie 3 : verset
17 à 18, Aggée 2 : verset 21 à 23...
Sur le
plan culturel, son déclin marquera l’avènement d’une nouvelle civilisation de
paix authentique qui va jaillir du Togo et envahir le monde entier.
Sur le
plan sociopolitique, la défection du roitelet stupide va inaugurer une ère
exceptionnelle, au cours de laquelle, à partir de l’unité des Togolais, Dieu va
diriger toute la création via le Togo, où son trône est érigé. Chaque fille et
chaque fils du pays brillera sur la planète comme une étoile au firmament, bien
plus qu’un Juif aujourd’hui.
Dans le
domaine de la foi, en jouant pleinement son rôle de sentinelle, le Togo, qui
est spirituellement la Jérusalem céleste, va accomplir la préoccupation intime
de Dieu après la chute d’Adam et Ève dans le jardin d’Éden : l’entrée dans le
repos de l’Éternel. De surcroît, il va produire la pluie de l’arrière-saison,
voulue par le Créateur avant la fondation du monde.
Bien
plus, le Togo ramènera Israël, la brebis perdue, au salut, afin que
s’accomplisse la parole écrite par Zacharie, le prophète : « Alors
je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit
de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui
qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique,
Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. En ce
jour-là, le deuil sera grand à Jérusalem, Comme le deuil d'Hadadrimmon dans la
vallée de Meguiddon. » (Zacharie 12 : versets 10 et 11)
Si le
Togo ne joue pas pleinement son rôle, le salut d’Israël, qui a rejeté Jésus-Christ
au cours de son ministère terrestre, en le crucifiant avec la complicité des
Romains, est hypothéqué, puisque cette terre d’élection, jadis, attend encore
le Messie, déjà venu !
Je
voudrais saisir cette occasion pour préciser que la prédestination du Togo est
antérieure à celle d’Israël, qui est effective avec Abraham, alors que celle de
notre cher pays était visible du temps de Noé, la huitième génération depuis
Adam et bien plus tôt si je pouvais poursuivre la démonstration.
C’est
aussi le Togo qui va réaliser cette parole du prophète Osée, en accomplissant
triomphalement sa mission : « J'appellerai mon peuple celui qui n'était
pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n'était pas la bien-aimée »
afin d’exciter la jalousie d’Israël, car s’il se passe chez nous ce que Paul
évoque dans 1Corinthiens chapitre 2 verset 9, nous éveillerons indéniablement
leur attention.
Sur le
plan économique, l’essor du Togo, sans précédent dans toute l’Histoire, fera
briller l’or de l’humanité au-delà de toute mesure. Ainsi s’accomplira ce qui
avait été annoncé par le prophète Ésaïe : « Au bout de soixante-dix ans,
l'Éternel visitera Tyr, Et elle retournera à son salaire impur ; Elle se
prostituera à tous les royaumes de la terre, Sur la face du monde. Mais son
gain et son salaire impur seront consacrés à l'Éternel, Ils ne seront ni
entassés ni conservés ; Car son gain fournira pour ceux qui habitent devant
l'Éternel Une nourriture abondante et des vêtements magnifiques. »
Sur le
plan géostratégique, le rayonnement du Togo fera pâlir les États-Unis
d’Amérique, la Chine, le Japon, l’Union Européenne, les pays émergents et que
sais-je encore.
Cette
conscience douloureuse de l’Occident fripon et de l’Orient entreprenant, en
perte d’hégémonie, en perte de vitesse, est le principal enjeu de ce scrutin.
Quoi
qu’il en soit, maintenir Faure Gnassingbé au pouvoir, malgré la grogne et le
dessein bienveillant de Dieu n’empêchera pas la réalisation du plan merveilleux
de Notre Père éternel. Lui substituer un autre vassal, à la solde des méchants
réseaux ne changera rien à la soupe.
Tous les
acteurs politiques du Togo le savent, je leur en ai fait part de vive voix pour
la plupart, à commencer par l’actuel Premier ministre, Arthème Kwesi Séléagodji
Ahoomey-Zunu qui m’a reçu à deux reprises à la primature, en présence de
nombreux témoins.
Ou par
personne interposée, comme ce fut le cas de Koffi Esaw pour le Président de la
République, lorsque dans sa grâce l’Éternel leur tendait la main pour les racheter.
Les
leaders religieux que j’ai rencontrés, en grand nombre le savent aussi, en
l’occurrence Monseigneur Denis Amuzu-Dzakpah, étant d’emblée d’accord pour la
dynamique, rétifs par la suite.
Les
responsables de la société civile ne sont pas du reste. Les médias d’État, pris
en otage par la tyrannie aveugle du dynaste épris de royauté, et la presse
privée sont également au courant.
S’ils ne
font rien pour changer la donne, c’est que la terreur ouverte ou sournoise du
système macabre qui gouverne le monde, qui impose ses lois de l’Occident aux
autres parties du globe, surtout au tiers-monde et à l’Afrique enchaînée,
désorbitée, sans voix est prête à s’effondrer avec leur mutisme, leur
immobilisme, leur laideur, leur couardise, leur traîtrise, leur égoïsme, leur
injustice, leur méchanceté... car la pierre qui frappa la statue et la
pulvérisa dans le songe de Nebucadnetsar, expliqué par Daniel le fit sans le
secours d’aucune main.
L’envolée
du Togo entraînera celle de l’Afrique, encore endolorie, pillée pour ses
richesses, assujettie par peur de l’éveil de ses enfants humiliés, opprimés,
marginalisés.
La
résurgence de la nouvelle Jérusalem annonce la chute de Babylone dont
l’essence, l’éducation, la matière et l’action sont actualisées depuis toujours
par les puissances qui se succédaient : les Mèdes, les Perses, les Grecs/les
Romains antiques, les dix premiers États d’Europe, les États-Unis d’Amérique.
Puisse
le libérateur que l’Éternel nous a suscité parfaire son œuvre d’avant-garde,
dans l’ombre pour le jour de l’éclat de sa majesté !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
24 avril 2015 – Lomé.
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