« Voici les noms des fils de Jacob, ou fils
d’Israël, qui arrivent en Égypte avec leur père : Ruben, Siméon, Lévi et Juda. Issakar,
Zabulon et Benjamin, Dan et Neftali, Gad et Asser. Chacun vient avec sa
famille. Au total, la famille de Jacob compte 70 personnes. Joseph, un autre
fils de Jacob, est déjà en Égypte. Ensuite, Joseph meurt, ainsi que ses frères
et toute cette génération. Les Israélites ont beaucoup d’enfants. Ils
deviennent de plus en plus nombreux et puissants. Ils remplissent le pays. Un
nouveau roi commence à diriger l’Égypte, et ce roi n’a pas connu Joseph. Il dit
à son peuple : « Vous voyez, les Israélites forment un peuple trop nombreux et
trop puissant pour nous. Il faut trouver un bon moyen pour l’empêcher de
grandir. Sinon, s’il y a une guerre, ils pourront s’unir à nos ennemis. Ils
lutteront contre nous et ils quitteront notre pays. » Alors les Égyptiens
nomment des surveillants pour écraser le peuple d’Israël par des travaux
forcés. Ainsi les Israélites construisent les villes de Pitom et de Ramsès.
Elles servent à garder les réserves de nourriture du Pharaon, le roi d’Égypte. Plus
on écrase les Israélites, plus ils deviennent nombreux. Ils occupent de plus en
plus de place, c’est pourquoi les Égyptiens les détestent. Ils traitent les
Israélites durement, comme des esclaves. Ils leur rendent la vie très difficile
par un travail pénible : ils les obligent à préparer l’argile, à faire des
briques, à cultiver les champs. En un mot, les Égyptiens les écrasent par
toutes sortes de travaux pénibles. »
(Exode chapitre 1, versets 1 à 14)
Je
n’ai aucun projet viable pour les banlieues :
Je
les ai dépouillées sciemment pour les damner ;
Je
n’ai aucun projet viable pour les banlieues :
J’ai
réduit banlieusards en putes condamnées
À
mendier chaque jour ; j’ai ployé les banlieues :
Esclave
frétillant, j’encule ces damnés
Mon
quinquennat creusant leur fossé ; les banlieues
Au
diable – tout Paris – je les ai condamnées
À
l’errance sur la terre de mes aïeux
Aussi
ingrats que moi ; je brûle leurs caïeux
Sans
pitié, faux-semblant, paraphant constamment
Mon
livre d’or : je hais les Français démunis,
Le
peuple des banlieues maudites prémunies
De
l’illusion ; je hais les yeux du firmament !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
29 mai 2022 – Paris.
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