« Moïse était devenu berger du troupeau de son
beau-père Jéthro, le prêtre de Madian. Il conduisit le troupeau derrière le
désert et vint à la montagne de Dieu, à Horeb. L'ange de l'Éternel lui apparut
dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse regarda et vit que le
buisson était tout en feu sans être consumé. Moïse dit: « Je veux faire un
détour pour voir quelle est cette grande vision et pourquoi le buisson ne brûle
pas.» L'Éternel vit qu'il faisait un détour pour regarder. Dieu l'appela du
milieu du buisson en disant: « Moïse! Moïse! » Il répondit: « Me voici! » Dieu dit:
« Ne t'approche pas d'ici, retire tes sandales, car l'endroit où tu te tiens
est une terre sainte.» Il ajouta: « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu
d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob.» Moïse se cacha le visage, car il
avait peur de regarder Dieu. L'Éternel dit: « J'ai vu la souffrance de mon
peuple qui est en Égypte et j'ai entendu les cris qu'il pousse devant ses
oppresseurs. Oui, je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer de
la domination des Égyptiens et pour le faire monter de ce pays jusque dans un
bon et vaste pays, un pays où coulent le lait et le miel ; c'est l'endroit
qu'habitent les Cananéens, les Hittites, les Amoréens, les Phéréziens, les
Héviens et les Jébusiens. Maintenant, les cris des Israélites sont venus
jusqu'à moi, j'ai aussi vu l'oppression que leur font subir les Égyptiens. Maintenant,
vas-y, je t'enverrai vers le pharaon et tu feras sortir d'Égypte mon peuple,
les Israélites.»
(Exode chapitre 3, versets 1 à 10)
Je
rebâtis gaîment le Mali : je libère
L’Afrique
endolorie, le fleuron du repos
De
l’Éternel ; gaîment je brûle l’oripeau
Des
déshérités sans tapage, je libère
L’Afrique
endolorie, tous les garçons pubères
Jusque-là
esclaves du Louvre ; mes copeaux
Fortifient
le Mali restauré ; dans la peau
Du grand libérateur, je rebâtis – Tibère
César
– le Mali qui repousse patiemment ;
Je
libère toute l’Afrique consciemment,
Continent
à la mer ; je rebâtis gaîment
Le
Mali, libère l’Afrique endolorie,
Libérateur
venu de Sion ; mes cauris
Rebâtissent
gaîment le Mali, bégaiements…
Marcel KOUDOUOVOH
29 janvier 2022 – Paris.
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