Je
reste bouche bée : ta robe de fin lin
Trace
ma courbe dans l’abreuvoir, répand ton
Parfum
dans mon porche magistral ; l’oxyton
De
ton orchestre me transforme, châtelain,
En
nomade ; j’erre sur ton lys, mon vilain
Plaisir
de t’admirer s’épaissit, ton bâton
De
pèlerin taille notre pièce, chaton
Bien
au chaud près de toi ; mon moulin
À
vent chante toujours ton aubade, la guerre
Des
tranchées gagnée en douceur ; notre guéguerre
Inspire
des milliers d’auditeurs stupéfaits
Qui
dégainent encor leur arme pour jument
Grise
au firmament ; je reste bouche bée, Man
Te
porte aujourd’hui ta couronne, seul bienfait !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
16 juin 2021 – Paris.
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