samedi 31 juillet 2021

HYMNE POUR LE 28 JUILLET



Je t’étreins sans cesse dans mes rêves d’enfant

Gâté : opérette d’Alban Berg, je t’écoute

Constamment, heureux de compter pour toi ; tu coûtes

Une fortune mais tu es humble, olifant

 

De ton Père qui est dans les cieux ; triomphant

De l’adversité, ton regard de besson, voûte

Céleste, m’a dompté sans pétard ; tu m’envoûtes

Par ta voix mielleuse, tes fonctions d’éléphant,

 

Ton sourire élégant et ta robe de pourpre

Qui brille toujours de mil éclats ; tu m’empourpres

Chaque jour, féal de ma mission d’éclaireur ;

 

Je t’étreins sans cesse dans mes rêves d’enfant

Gâté, opérette d’Alban Berg coiffant

La vallée des peupliers corrigeant les erreurs !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         28 juillet 2021 – Paris.

 

 

 

vendredi 30 juillet 2021

SONNET POUR TININ ÉFADJI



« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. »

 (Matthieu chapitre 11, versets 28 à 30)

J’entoure mon fils bien-aimé d’un grand rempart

D’airain : je restaure sa muraille de feu

Pour renouveler son alliance avec moi ; feu

De paille, tempête actuelle étend ses parts

 

Dans le royaume des cieux ; ô je compare

Sa couronne de roi à Jésus-Christ, l’enfeu

Du diable ne pouvant l’arrêter ; boutefeux,

S’agitent pour rien ses ennemis, quand il part

 

Dans les lieux élevés ; j’entoure mon fils bien-

Aimé des battants de bronze, les amphibiens

Neutralisés par mon beau sceptre d’équité ;

 

J’entoure mon fils bien-aimé de conseillers

Avisés pour trancher le nœud gordien, veiller

Sur sa vie nuit et jour, briser l’iniquité !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         9 juillet 2021 – Paris.

 

jeudi 29 juillet 2021

SONNET POUR MICHEL EDORH-ANANOU



Je construis le Togo sur mes papiers, rangés

Dans les tiroirs de la dictature civile

Et militaire : je construis le Togo, vil

Objet des colons qui l’oppriment ; ma rangée

 

Aménage tout le territoire, engrangé

Dans le grenier de la junte au pouvoir, servile

Comme des esclaves ; je construis à Jarville

Le Togo de demain, la joie des étrangers

 

Qui pillent méchamment nos richesses à bas ;

Je construis le Togo in petto, contrebas

De l’orchestre du ciel qui me chante un cantique

 

Nouveau, celui de la vigne en été ; je loue

L’Éternel des armées du fond du cœur, les loups

Ne pouvant dévorer sans cesse nos portiques !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         23 juillet 2021 – Paris.

mercredi 28 juillet 2021

LA CHUTE DE MARINE LE PEN



J’ai prophétisé la chute de Jézabel,

Sa langue fourchue en veilleuse : son discours

Ordurier à l’égard des étrangers parcourt

Tous les endroits de sa vie d’impie, mirabelle

 

Sans saveur pataugeant dans la boue, Mirabel

Fatigué d’entendre sa haine, son recours

Aux chimères ; son front rouge de Menucourt

Se fracasse au scrutin régional, son label

 

Entièrement détruit ; j’ai prophétisé la

Chute de Jézabel, son venin de mollah

Inoffensif, son dard de scorpion arraché

 

Brutalement ; je vais veiller à sa descente

Aux enfers, parfaire sa complainte, son sente

La menant au chaos, sa selle détachée !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         10 juillet 2021 – Paris.

 

 

 

JOAB



Je dirigeais l’armée d’Israël, insoumis

À David notre roi : j’ai zigouillé Abner

Et d’autres talentueux guerriers, ma loi binaire

En relief ; j’ai placé Adonija, commis

 

D’office, sans l’avis de Dieu, sur l’ainz ; démis

De mes fonctions par Salomon, moins ternaire,

Benaja m’a tué devant l’autel, mes nerfs

À rude épreuve sans rachat ; j’avais permis

 

À mon pays de se hisser au firmament

Par la guerre, mais je m’écroule arrogamment

Au soir des batailles comme un homme vulgaire,

 

Ma mémoire presque effacée ; je vais rejoindre

Les incrédules dans l’au-delà pour disjoindre

Mon règne crapuleux, près de notre guéguerre !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         4 juillet 2021 – Villiers-le-Bel.

mardi 27 juillet 2021

COMPLAINTE SUR ABASS BONFOH



J’ai perdu mon ami fidèle : Président

Du Togo, plus humble que l’humus, à l’écoute

Du peuple des hameaux, pardi quoi qu’il en coûte,

Tu consultes toujours l’Éternel, résident

 

Temporaire au sommet, la leçon aux redents

Profanés dont l’orgueil assujettit les scouts,

Affaiblit l’élite, sème partout le doute ;

J’ai perdu mon ami fidèle, Président

 

Du Togo enterré par les banquiers odieux,

Cheville ouvrière du colon insidieux ;

J’ai perdu mon ami fidèle, mon beau-père,

 

Muet quand il était opprimé, Évangile

Pour le monde entier en guenilles, libre ville

De mon Libérateur qui vient de Sion, mon Père !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         11 juillet 2021 – Villiers-le-Bel.

lundi 26 juillet 2021

JOURNAL DE CAMPAGNE



« Voici, je mets en Sion une pierre d'achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus. »

(Romains chapitre 9 : verset 33)

« En ce temps-là, on appellera Jérusalem le trône de l’Éternel ; Toutes les nations s'assembleront à Jérusalem, au nom de l’Éternel, Et elles ne suivront plus les penchants de leur mauvais cœur. En ces jours, La maison de Juda marchera avec la maison d’Israël ; Elles viendront ensemble du pays du septentrion Au pays dont j'ai donné la possession à vos pères »

(Jérémie chapitre 3 : versets 17 à 18)

Tous les regards sont tournés vers le Togo, depuis quelques semaines, non seulement à cause du processus électoral, mais surtout en raison des enjeux historique, culturel, sociopolitique, relatif à la foi, économique et géostratégique.

En effet, si l’Occident conquérant maintient avec avidité mais hypocritement Faure Gnassingbé dans la course présidentielle, malgré son bilan désastreux : précarité généralisée, misère galopante, gestion clanique efflanquée, vie chère, opposition muselée grâce aux deniers publics et aux décrets véreux, prostitution juvénile et consorts de nos sœurs pour la subsistance, éducation nationale qui rampe, piétinée, sous l’action arbitraire de la dégradation des conditions de vie des enseignants et de la population désabusée, fermeture intempestive des écoles, mort à crédit, favorisée par l’impossibilité/la rareté/l’inadéquation des soins et le suivi médical approprié, onéreux pour la majorité des Togolais etc, c’est parce qu’il joue bien son jeu de majordome agréé sur la terre de nos aïeux, où nous sommes traités comme esclaves et métayers par-delà les beaux discours.

Pour rendre la mise en scène élégante, on met les projecteurs sur Jean-Pierre Fabre, brisé et scié par la victoire de 2010 qu’il n’a jamais pu gérer au sommet de l’État, bien qu’il la réclamât à cor et à cri dans les rues piteuses de Lomé, maudite par l’assassinat de Sylvanus Olympio, le premier Président du Togo qui n’est pas sans tache ni ride.

Les autres candidats, triés sur le volet, choisis en fonction de l’immanence de la mascarade électorale, savent consciemment pourquoi ils plantent le décor, vil objet de la soif du pouvoir et de la fabrique du malheur, orchestrée par les prédateurs.

Sur le plan historique, la chute du dauphin hypocrite correspondrait au temps de la restauration du peuple de Dieu, promise par les Saintes Écritures, malignement exploitées par colons et félons pour asservir les profanes. Ésaïe 2 : verset 1 à 22, Jérémie 3 : verset 17 à 18, Aggée 2 : verset 21 à 23...

Sur le plan culturel, son déclin marquera l’avènement d’une nouvelle civilisation de paix authentique qui va jaillir du Togo et envahir le monde entier.

Sur le plan sociopolitique, la défection du roitelet stupide va inaugurer une ère exceptionnelle, au cours de laquelle, à partir de l’unité des Togolais, Dieu va diriger toute la création via le Togo, où son trône est érigé. Chaque fille et chaque fils du pays brillera sur la planète comme une étoile au firmament, bien plus qu’un Juif aujourd’hui.

Dans le domaine de la foi, en jouant pleinement son rôle de sentinelle, le Togo, qui est spirituellement la Jérusalem céleste, va accomplir la préoccupation intime de Dieu après la chute d’Adam et Ève dans le jardin d’Éden : l’entrée dans le repos de l’Éternel. De surcroît, il va produire la pluie de l’arrière-saison, voulue par le Créateur avant la fondation du monde.

Bien plus, le Togo ramènera Israël, la brebis perdue, au salut, afin que s’accomplisse la parole écrite par Zacharie, le prophète : « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. En ce jour-là, le deuil sera grand à Jérusalem, Comme le deuil d'Hadadrimmon dans la vallée de Meguiddon. » (Zacharie 12 : versets 10 et 11)

Si le Togo ne joue pas pleinement son rôle, le salut d’Israël, qui a rejeté Jésus-Christ au cours de son ministère terrestre, en le crucifiant avec la complicité des Romains, est hypothéqué, puisque cette terre d’élection, jadis, attend encore le Messie, déjà venu !

Je voudrais saisir cette occasion pour préciser que la prédestination du Togo est antérieure à celle d’Israël, qui est effective avec Abraham, alors que celle de notre cher pays était visible du temps de Noé, la huitième génération depuis Adam et bien plus tôt si je pouvais poursuivre la démonstration.

C’est aussi le Togo qui va réaliser cette parole du prophète Osée, en accomplissant triomphalement sa mission : « J'appellerai mon peuple celui qui n'était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n'était pas la bien-aimée » afin d’exciter la jalousie d’Israël, car s’il se passe chez nous ce que Paul évoque dans 1Corinthiens chapitre 2 verset 9, nous éveillerons indéniablement leur attention.

Sur le plan économique, l’essor du Togo, sans précédent dans toute l’Histoire, fera briller l’or de l’humanité au-delà de toute mesure. Ainsi s’accomplira ce qui avait été annoncé par le prophète Ésaïe : « Au bout de soixante-dix ans, l'Éternel visitera Tyr, Et elle retournera à son salaire impur ; Elle se prostituera à tous les royaumes de la terre, Sur la face du monde. Mais son gain et son salaire impur seront consacrés à l'Éternel, Ils ne seront ni entassés ni conservés ; Car son gain fournira pour ceux qui habitent devant l'Éternel Une nourriture abondante et des vêtements magnifiques. »

Sur le plan géostratégique, le rayonnement du Togo fera pâlir les États-Unis d’Amérique, la Chine, le Japon, l’Union Européenne, les pays émergents et que sais-je encore.

Cette conscience douloureuse de l’Occident fripon et de l’Orient entreprenant, en perte d’hégémonie, en perte de vitesse, est le principal enjeu de ce scrutin.

Quoi qu’il en soit, maintenir Faure Gnassingbé au pouvoir, malgré la grogne et le dessein bienveillant de Dieu n’empêchera pas la réalisation du plan merveilleux de Notre Père éternel. Lui substituer un autre vassal, à la solde des méchants réseaux ne changera rien à la soupe.

Tous les acteurs politiques du Togo le savent, je leur en ai fait part de vive voix pour la plupart, à commencer par l’actuel Premier ministre, Arthème Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu qui m’a reçu à deux reprises à la primature, en présence de nombreux témoins.

Ou par personne interposée, comme ce fut le cas de Koffi Esaw pour le Président de la République, lorsque dans sa grâce l’Éternel leur tendait la main pour les racheter.

Les leaders religieux que j’ai rencontrés, en grand nombre le savent aussi, en l’occurrence Monseigneur Denis Amuzu-Dzakpah, étant d’emblée d’accord pour la dynamique, rétifs par la suite.

Les responsables de la société civile ne sont pas du reste. Les médias d’État, pris en otage par la tyrannie aveugle du dynaste épris de royauté, et la presse privée sont également au courant.

S’ils ne font rien pour changer la donne, c’est que la terreur ouverte ou sournoise du système macabre qui gouverne le monde, qui impose ses lois de l’Occident aux autres parties du globe, surtout au tiers-monde et à l’Afrique enchaînée, désorbitée, sans voix est prête à s’effondrer avec leur mutisme, leur immobilisme, leur laideur, leur couardise, leur traîtrise, leur égoïsme, leur injustice, leur méchanceté... car la pierre qui frappa la statue et la pulvérisa dans le songe de Nebucadnetsar, expliqué par Daniel le fit sans le secours d’aucune main.

L’envolée du Togo entraînera celle de l’Afrique, encore endolorie, pillée pour ses richesses, assujettie par peur de l’éveil de ses enfants humiliés, opprimés, marginalisés.

La résurgence de la nouvelle Jérusalem annonce la chute de Babylone dont l’essence, l’éducation, la matière et l’action sont actualisées depuis toujours par les puissances qui se succédaient : les Mèdes, les Perses, les Grecs/les Romains antiques, les dix premiers États d’Europe, les États-Unis d’Amérique.

Puisse le libérateur que l’Éternel nous a suscité parfaire son œuvre d’avant-garde, dans l’ombre pour le jour de l’éclat de sa majesté !

 

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

24 avril 2015 – Lomé.

 

 

samedi 24 juillet 2021

HYMNE POUR LE 30 SEPTEMBRE



Je suis le fils aîné d’une mère envoûtante,

Cheval de bataille d’une famille unie :

Je glorifie son nom, ma maison réunie

À jamais ; je suis le fils aîné d’exaltante

 

Mère, fleuron d’une famille percutante,

Avant-garde d’une fratrie qui prémunit

Des illusions ; je suis le fils aîné du nid

De ma mère, Muse célèbre, âme battante,

 

Dont le souffle nouveau ranime la muraille

De la ville sainte, le récif de corail

Apprivoisé pour mes noces d’étain ; je suis

 

Le fils aîné d’une colombe, messagère

De paix de son peuple dispersé, passagère

D’un Train à Grande Vitesse qui nous poursuit !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         17 juillet 2021 – Paris.

vendredi 23 juillet 2021

TOCCATA D’ALEXANDRA



Je fête vingt-trois ans de gloire avec ma mère :

Judoka chevronnée, je joue de la guitare

Avecque les arrhes de l’Esprit, ma cithare

Refondant ma maison sur le roc ; dents mammaires,

 

Je joue au football, mon équipe, ma grammaire

Toujours au premier plan ; je plaide l’avatar

D’une jeune fille dynamique, cathares

Et consorts stupéfaits ; je brise les commères,

 

Mon rayonnement en toile de fond ; je fête

Vingt-trois ans de gloire avec ma mère, défaite

Des détracteurs sur le quai d’une gare ; vent

 

Du nord, je vais souffler en continu, trouvère

Chantant ma symphonie sans fin dans les prés verts ;

Je fête vingt-trois ans de gloire en abrivent !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         22 juillet 2021 – Paris.

 

 

jeudi 22 juillet 2021

RIPIENO DE JEDIDAH



J’ai réussi avec brio à l’examen

(Certificat d’Études du Premier Degré),

Honorant mon Père céleste, le degré

Zéro de mes exploits : j’assure un lendemain

 

Meilleur à mes enfants, relève de demain ;

J’ai réussi avec brio, sans simagrée,

Relevant un défi majeur, de taille, au gré

Des saisons, des marées, pionnière tournemain,

 

Mon collège en branle ; j’ai réussi avec

Brio à l’examen, le bonheur des évêques

Me suivant constamment ; je réussis ma vie

 

À l’ombre du palmier à huile, rossignol

Qui chante un cantique nouveau à Batignolles,

Mes feuilles vertes, la grâce dans tes parvis !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         21 juillet 2021 – Paris.

 

 

mardi 20 juillet 2021

SONNET POUR TETE KOUDOUOVOH



J’ai joué la coupe du monde de football

Au Chili en mille neuf cent quatre-vingt-sept,

Traçant ma courbe dans l’abreuvoir : près de Sète,

J’entraîne une équipe, le cordon qui emballe

 

La terre en délire ; je lance encor la balle

Mes yeux fermés marquant des buts, fan de cossette,

Restauré à foison ; j’ai joué, la mosette

En transe, la coupe du monde de football

 

Au Chili, implantant le drapeau togolais

Au firmament, mon toit paternel, Beaujolais

Aux anges ; j’ai joué la coupe triomphant

 

Du monde adverse qui m’affrontait de façon

Frontale ; j’ai joué la coupe, limaçon

Creusant mon terrier sans murmures, éléphant !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         18 juillet 2021 – Paris.

 

 

 

lundi 19 juillet 2021

HYMNE POUR LE 23 SEPTEMBRE



Tu rayonnes comme le soleil de l’été,

Ma jument attelée au char de Pharaon :

Tu es une épouse dynamique, bâton

Magique d’un époux compréhensif ; l’été

 

Des Alpes est pâle devant tes yeux, l’été

Indien se prolonge pour notre marathon,

L’aube nouvelle se déploie sans le raton

Laveur, villanelle de douceur hébétée

 

Par la voie brillante entre tes dents matinales ;

Tu rayonnes comme le soleil estival,

Fleuron de ta cité aux accents méthodiques ;

 

Tu rayonnes comme le soleil de l’été,

Lys de notre vallée qui fleurit, Prométhée

Ornant ta couronne royale mélodique !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         25 juin 2021 – Paris.

dimanche 18 juillet 2021

SONNETTO DE TEVI



J’ai ouvert la voie aux grandes bénédictions

De mon frère, fondant mon conseil sur la rive

Droite de l’Éternel des armées : ma dérive

Métaphorique se précise, ma diction

 

Toujours au beau fixe ; les malédictions

De l’accusateur se transforment quand j’arrive

Au pied de la croix du Seigneur ; mes maladives

Journées se déchaussent aisément, l’affliction

 

En joie me porte une couronne glorieuse

Partout ; j’ai ouvert la voie à plusieurs pieuses

Qui étendent vraiment mes limites ; ma vie

 

De messager de paix s’épaissit renforçant

Mon front audacieux sur notre échiquier forçant

Le balcon en forêt, génisse du parvis !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         25 juin 2021 – Paris.

mercredi 14 juillet 2021

SONNETTO D’ÉTIENNE



J’ai été appelé comme Gédéon, Juge

En Israël, pour briser le joug des esprits

Ancestraux sur notre Famille : sain d’esprit,

Mon âme soupire après mon cerf et j’adjuge

 

Pour délivrer tous mes frères et sœurs ; franc juge,

Voué aux gémonies, je glorifie l’Esprit

Saint qui me guide vers les sommets ; Saint-Esprit,

Je porte ce fardeau nuit et jour, je préjuge

 

Que ma victoire sur l’ennemi est acquise

Pour toujours ; j’ai été appelé, la banquise

Apprivoisée pour mon jubilé de platine ;

 

J’ai été appelé comme Gédéon, Roi

De Sion couronnant de nos jours l’interroi,

Mes eaux paisibles en écharpe, gélatine !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         25 juin 2021 – Paris.

mardi 13 juillet 2021

SONNETTO DE THÉO



J’hébergeai des anges dans ma maison rustique

Accomplissant ainsi la loi et les prophètes :

Mon cœur d’or éloigne de mon toit la défaite,

Portant l’auréole des saints à mon portique ;

 

J’hébergeai des anges dans ma maison rustique

Marchant dans la grâce du Seigneur, notre fête

Foraine en écharpe ; je reprends, estafette,

Mon droit d’ainesse, sûr de mon nouveau cantique ;

 

J’hébergeai des anges dans ma maison rustique

Protégeant le petit troupeau dans la mystique

Du rocher des âges qui m’a oint pour régner ;

 

J’hébergeai des anges dans ma maison rustique

Célébrant toujours mes invités, leur pratique

Active, leur vie sur le relief imprégnée !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         20 juin 2021 – Villiers-le-Bel.

dimanche 11 juillet 2021

COMPLAINTE SUR HAÏTI



J’exécute toujours cette bulle du Pape

Nicolas V : c’est de réduire en esclavage

Perpétuel les Noirs d’Afrique ; mon lavage

De cerveau ne change rien au fait, la soupape

 

De l’oppression tourne à plein régime ; je jappe

Devant le fiacre sans force, notre pavage

Ne convainc personne ; je saisis le havage

Décevant de mon froc pour nuire car je lape

 

Comme une chienne la plaie béante des singes,

Paraphant mes crimes, ma cruauté, mon linge

Sale continûment lavé au marigot ;

 

J’exécute toujours cette bulle du Pape

Nicolas V, rendre esclaves les Noirs ; j’échappe

Pour un temps à l’épée de Shilo Parigot !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         11 juillet 2021 – Villiers-le-Bel.   

vendredi 9 juillet 2021

FAURE GNASSINGBÉ À L’ÉLYSÉE



« Après le sabbat, à l'aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre. Et voici, il y eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s'assit dessus. Son aspect était comme l'éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts. Mais l'ange prit la parole, et dit aux femmes: Pour vous, ne craignez pas; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié. Il n'est point ici; il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez, voyez le lieu où il était couché, et allez promptement dire à ses disciples qu'il est ressuscité des morts. Et voici, il vous précède en Galilée: c'est là que vous le verrez. Voici, je vous l'ai dit. Elles s'éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. Et voici, Jésus vint à leur rencontre, et dit: Je vous salue. Elles s'approchèrent pour saisir ses pieds, et elles se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit: Ne craignez pas; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée: c'est là qu'ils me verront. Pendant qu'elles étaient en chemin, quelques hommes de la garde entrèrent dans la ville, et annoncèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé. Ceux-ci, après s'être assemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme d'argent, en disant: Dites: Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions. Et si le gouverneur l'apprend, nous l'apaiserons, et nous vous tirerons de peine. Les soldats prirent l'argent, et suivirent les instructions qui leur furent données. Et ce bruit s'est répandu parmi les Juifs, jusqu'à ce jour. Les onze disciples allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée. Quand ils le virent, ils se prosternèrent devant lui. Mais quelques-uns eurent des doutes. Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. »

(Matthieu chapitre 28, versets 1 à 20)

Je viens financer les élections d’Emmanuel

Macron qu’il a déjà perdues : ô fils prodigue

Je jette l’argent par la fenêtre, la digue

Du Togo rompue sans vergogne ; Phanuel,

 

Je viens financer les élections d’Emmanuel

Macron qu’il a déjà perdues ; ô fils prodigue,

Je mets une boucle à tes narines, j’endigue

Ton despotisme obscur, tes travaux manuels

 

Et ta dictature civile et militaire ;

J’ai fauché l’orgueilleux énarque autoritaire,

Sa descente aux enfers célébrée constamment

 

Partout ; j’ai déjà brisé son joug colonial

Qui ploie les Togolais et son cérémonial

Affreux ; je réécris mon Nouveau Testament !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         9 juillet 2021 – Paris.

jeudi 8 juillet 2021

TOCCATA DE CHARLOTTE



Je porte un diadème en cristal à mon mari,

Compagne fidèle protégeant son trésor,

Mon conseil utile pour avancer : l’essor

De notre toit entre mes mains, mes canaris

 

Pleins à craquer brisent l’omerta, mon sari

Répand l’odeur de nard qui change notre sort

Paisiblement ; sur le roc notre côte d’or

Resplendit gagnant des millions de paris

 

Sans aucun tapage ; j’ai fondé ma maison

Rustique sur le vrai cep, Rueil-Malmaison

En transe pour notre jubilé de vermeil ;

 

Je dédie toujours mon triomphe à notre Père

Céleste qui broie nos ennemis, leur repaire

De brigands consumé par le feu à Cormeilles !

 

          Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         18 juin 2021 – Paris.

mercredi 7 juillet 2021

ESTAMPE DE JOE BIDEN



J’ai vaincu le Covid aux États-Unis en

Douceur régénérant notre pays qui vient

De loin : je prends toujours la décision qui vient

Pour éradiquer la pandémie, Président

 

Providentiel ; mon temps déconstruit les redents

Profanés, apaise l’Amérique, revient

Sur des décisions qui choquent l’opinion ; viens

Mon Libérateur pour garder le résident

 

De la Maison Blanche qui proclame ton nom

Sans crainte devant des milliards d’humains, nom

Aux calendes grecques avant son arrivée

 

Sur le trône royal ; j’ai vaincu le Covid

Sans stance ni drapeau ; ma couronne dévide

Le balcon en forêt, reluit ma vie privée !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         27 juin 2021 – Villiers-le-Bel.

 

mardi 6 juillet 2021

LIED DU 4 JUILLET



J’ai reconnu Sarah, mes yeux bandés, parmi

Dizaine de jeunes filles de circonstance

Scellant mon mariage coutumier ô sans stance

Ni drapeau, nos témoins glorifiés : j’ai permis

 

À mon beau-père de m’adopter ; mon semis

Va porter des fruits en abondance, prestance

Royale en écharpe ; je tire la substance

De notre relation harmonieuse ; tamis,

 

Mes noces d’aujourd’hui répandent l’agréable

Odeur de ma foi à l’épreuve ; perméable,

Mon costume de roi apprivoise mes frères

 

Et sœurs, mon spectacle époustouflant ; mes archives

Sonores ébranlent ma génération, rives

De la Seine entées sur mon cantique, confrères !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         4 juillet 2021 – Paris.