« Iles,
écoutez-moi! Peuples lointains, soyez attentifs! L'Éternel m'a appelé dès ma
naissance, Il m'a nommé dès ma sortie des entrailles maternelles. Il a rendu ma
bouche semblable à un glaive tranchant, Il m'a couvert de l'ombre de sa main;
Il a fait de moi une flèche aiguë, Il m'a caché dans son carquois. Et il m'a
dit: Tu es mon serviteur, Israël en qui je me glorifierai. Et moi j'ai dit:
C'est en vain que j'ai travaillé, C'est pour le vide et le néant que j'ai
consumé ma force; Mais mon droit est auprès de l'Éternel, Et ma récompense
auprès de mon Dieu. Maintenant, l'Éternel parle, Lui qui m'a formé dès ma
naissance Pour être son serviteur, Pour ramener à lui Jacob, Et Israël encore
dispersé; Car je suis honoré aux yeux de l'Éternel, Et mon Dieu est ma force. Il
dit: C'est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob Et
pour ramener les restes d'Israël: Je t'établis pour être la lumière des
nations, Pour porter mon salut jusqu'aux extrémités de la terre. Ainsi parle l'Éternel,
le rédempteur, le Saint d'Israël, À celui qu'on méprise, qui est en horreur au
peuple, À l'esclave des puissants: Des rois le verront, et ils se lèveront, Des
princes, et ils se prosterneront, À cause de l'Éternel, qui est fidèle, Du
Saint d'Israël, qui t'a choisi. Ainsi parle l'Éternel: Au temps de la grâce je
t'exaucerai, Et au jour du salut je te secourrai; Je te garderai, et je
t'établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour relever le pays, Et pour
distribuer les héritages désolés; Pour dire aux captifs: Sortez! Et à ceux qui
sont dans les ténèbres: Paraissez! Ils paîtront sur les chemins, Et ils
trouveront des pâturages sur tous les coteaux. Ils
n'auront pas faim et ils n'auront pas soif; Le mirage et le soleil ne les
feront point souffrir; Car celui qui a pitié d'eux sera leur guide, Et il les
conduira vers des sources d'eaux. »
(Esaïe chapitre 49, versets 1 à 10)
Je
suis un instrument de conversion : ma foi
Éprouvée par le feu me
porte sans relâche
Aux
nues, mon piédestal sur le roc me détache
De
ma génération perverse ; toutefois
Le
royaume des cieux s’établit maintes fois
En
moi pour se fixer sur terre ; les ganaches
Peuvent
désapprouver mon éphod, je ne mâche
Plus
mes mots à ce point critique ; Bonnefoy
Consigne
ma geste sans appel protégeant
Le
petit troupeau, son berger nous allégeant
La
tâche constamment ; je suis un instrument
De
conversion, patient, confiant pour restaurer
Mon
pays ébranlé par le Covid, saurer
Le
hareng pour les Noirs opprimés, dénuement !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
20 juin 2021 – Villiers-le-Bel.
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