J’ai
traversé la nef au bras de mon papa
Dévoué,
rejoignant mon mari souriant,
Sous
les feux des milliers de projecteurs, riant
De
ma vie de jeune fille enterrée, à pas
De
sénateur, comblée par le peuple au repas
Des
noces, fastes de mon royaume friand
De
compassion pour les plus démunis, brillants
Dans
l’arrière-cour de notre palais, compas
De
géomètre sans aucun affolement,
Couronnée
justement pour répandre sciemment
Le
bonheur intégral au pied de l’Abbaye
De
Westminster, voûte dorée chaperonnant
Notre
empire, assistant au sacre, fredonnant
Le
refrain des princes à l’entrée du pays…
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
12 octobre 2019.
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