J’écris
une prose triste face aux Vikings,
Navrant
nos supporters, fatigués d’échouer
En
huitièmes de finale. Notre bouée
De
sauvetage a pris feu, lorsque je dézingue
La
Suède équarrie. J’ai réarmé son flingue
Patibulaire
sans sourciller, déjoué
Le
succès. La Nati se détruit, écrouée
Comme
un vulgaire détenu. Non loin des rings
Adverses,
s’écroulent les rêves d’une équipe
Plutôt
défensive. J’étale ainsi mes tripes,
Écorchée,
effarée, haletant, ma débâcle
Frissonnant
le pays tout entier. Les gros titres
Achèvent
les joueurs, l’entraîneur sans pupitre,
Obligés
d’encaisser tous les coups, réceptacle…
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
1er août 2018 – Lomé.
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