Je
t’ai porté sciemment une couronne d’or,
Marquant
ton époque d’une graisse de joie
Au-dessus
de toutes tes sœurs. Moi, rabat-joie,
J’ai
trouvé près de toi le germe d’Épidaure,
Nageant
comme un poisson dans tes yeux qui redorent
Ton
blason. Je cours sans cesse vers toi, carquois
Plein
à craquer, mon cœur paisible, mon hautbois
Fredonnant
toujours un chant mélodieux, aurore
De
ma vie tourmentée ! Je t’ai porté la nacre
De
mon royaume sans regret, ô simulacres
Du
présent décevant ! Je t’ai porté sardoine
Et
rubis sans dégât, requérant ton regard
Affermi
par le temps pour élever homards
Dans
le bassin houiller, solution idoine !
Ananivi
Hosé KOUDOUOVOH
24
avril 2018 – Lomé.
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