Je
n'ai jamais cessé de t'aimer comme reine,
Malgré
le froid regard de tes yeux éclatants.
Je
cherche nuit et jour ton sourire patent,
Tes
mains de marquise caressant, ma marraine,
Mon
front audacieux. Je cherche la sirène
Des
bas-fonds qui toujours me nourrit, combattant
Dans
l'ombre avecque moi la tyrannie, battant
Un
tambour étrange chaque été. Ô pérenne,
Mon
amour de soldat m'emporte constamment
Sur
une presqu'île quand ton mât, savamment
Orchestre
ta geste. Chronique du Val d'Oise,
Ton
pilier robuste me serre dans tes bras,
Me
chantant fréquemment le chant du branle-bas
De
combat. Préférée du roi, ô ma turquoise !
4
janvier 2018 – Lomé.
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