CENTRE
HOSPITALIER UNIVERSITAIRE
J’ai
donné au mouroir de Tokoin le nom du
Président
Olympio pour ternir son image
De
marque. J’ai laissé l’hôpital à mes pages
Pour
le déconstruire. Dépotoir confondu,
Il
rame sans cesse, privé de tout, perdu
Dans
Lomé en lambeaux. J’ai laissé les rois mages
Décider
de son sort, l’affaisser au servage.
Pendant
ce temps, grouillant je construis le dodu
Mémorial
au bourreau du peuple togolais.
J’ai
trahi mon pays, jouant au Beaujolais,
M’enivrant
aux dépens de mes concitoyens
Désabusés
par ma traîtrise. Dictateur
Moderne,
je feins de célébrer cet acteur
Populaire,
rendant mon trône au faux Troyen.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
21 février 2017 – Lomé.
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