mardi 5 janvier 2016

AVANT-PROPOS QUAND LE DESTIN S’ASSOMBRIT AU FAÎTE DU BONHEUR, L’HUMANITÉ JUBILE.

L’Évangile Obama s’enracine dans ma lutte pour l’affirmation de ma race ébréchée par cinq siècles d’esclavage, plusieurs siècles de colonisation, plus de cinq décennies de cycle putschiste, de guerres fratricides, commandées de l’extérieur… J’ai commencé à écrire ce recueil de poèmes au lendemain de la victoire de Barack Hussein Obama aux élections primaires démocrates, avec la pensée d’encourager un Noir au-dessus de la mêlée à jaillir comme une fontaine bouillante. Lorsque j’ai rassemblé plus de trois poèmes, j’ai créé un blog Flash sur Obama pour partager mon inspiration avec le public et rendre visibles les couleurs de ma toile, en envoyant une copie des poèmes à la Maison Blanche. Mon intention était de produire un poème par semaine et de consacrer à Obama et à son régime une épopée dont l’écho se ferait entendre de génération en génération. Mes ardeurs ont d’abord été émoussées par le coup de force de la communauté d’intérêt en Côte d’Ivoire que le Président Barack Obama a soutenu publiquement puis par la guerre civile en Libye que l’Amérique a bénie au son de la trompette. Après l’élimination physique de Mouammar Kadhafi, l’étau s’est resserré autour de moi, au point où j’ai voulu cesser de faire l’apologie d’Obama et consorts. Ainsi donc, ma démarche préliminaire s’est épaissie et ma charge affective, amenuisée par la réalité vécue, s’est progressivement transformée en un volcan en ébullition. Pourtant, j’ai surmonté les difficultés de mon entreprise pour chanter un hymne d’allégresse au prix Nobel de la paix 2009, afin de conduire à bon port mon embarcation. L’Évangile Obama est un chant épique à l’humanité en lambeaux, aussi bien une bonne nouvelle à la royauté terrestre qu’à la plèbe maltraitée. Œuvre apologétique, elle célèbre la dignité humaine et la qualité de régner paisiblement pour éclairer toutes les couches sociales. Dans la frénésie, d’aucuns pourront mépriser ces morceaux choisis et renvoyer dos à dos le poète et le héros. Mais il est préférable de transcender les douleurs pour étendre avec nous de nouveaux cieux et une nouvelle terre, pleine de justice et d’équité. À cet égard, ce traité sur la tolérance sonne comme les cloches qui éveillent à la douceur d’un jour de gloire. Puisse ce recueil de sonnets à zébrures rouges changer la perception du Noir et par-delà affiner le règne glorieux de l’Éternel sur toute la création qui soupire après l’avènement des fils de Dieu. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 26 juillet 2014 – Lomé.

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