Ma maison natale est au bord du boulevard
Circulaire. Trente ans après l’avoir quittée,
Je me souviens d’elle seul avec équité.
Je voudrais racheter ce trésor aux buvards
Qui l’utilisent pour honorer les foulards
Qui nous ont protégés. Comme une antiquité,
Ce joyau ennoblit ma famille. Acquitté
Pour bonne conscience, papa, dans le brouillard,
L’a cédée par amour pour nous. Au rendez-vous
Du peuple gaillard, je me lèverai et vous
Me verrez dans la cour de ce palais lisant
Mon abécédaire, célébrant tous ceux qui
Ont guidé mes premiers pas. J’ai déjà conquis
La toison d’or. Je vais plus loin, m’éternisant.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
29 avril 2012 – Lomé.
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