samedi 3 septembre 2011
COMPLAINTE SUR NAMORO KARAMOKO
Tu as bien présidé le bureau provisoire
De la conférence nationale souveraine,
Près de trente ans après les coups d’État en chaîne
Qui vous ont renversés. Maître, comme un rasoir,
Tu as embelli de nombreux poulains aux foires
Du livre. Ton puissant mental, dans les arènes,
T’a conduit. Malmené par le chant des sirènes
De la haine et de la vengeance, tu fis voir
À tes tortionnaires que l’arme redoutable
Est le silence. Dans ta retraite louable,
Tu as lutté contre l’opprobre, la misère
Et la maladie. Tu es mort comme un héros,
Dans la dignité. Que la terre, fédéraux,
Vous soit légère ! Le pays reste désert.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
23 août 2011 – Lomé.
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