mardi 21 juin 2011

PAUVRE YÉHOЇAQIM


J’accepte de payer tribut au roi de France,
Pour mon palais royal. Nos terres confisquées
Pleurent en silence leur rachat. Offusqué
Par cette bêtise, le héros, en souffrance,

Dit non à ce trafic. J’accepte la cadence
De mes patrons, pour voir mes nombreux sobriquets
Dégouliner comme, avant, des rois embusqués,
Gâtaient la loyauté en royauté. Carence

De fidélité à mon peuple, mes calculs
Quotidiens faussent mes données. Je ne recule
Plus devant l’infamie. Je suis triste, mais quand

Le moment des sanglots vient, je feins de jouir
Du bonheur. J’accepte, désormais, d’enfouir
Le trésor collectif dans un sol de piquants.

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
08 juin 2011 – Lomé.

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