lundi 9 novembre 2009
SONNET POUR YVES
Souviens-toi, mon frère, de notre relation
Qui dure plus d’une génération. Tes lèvres
M’ont béni des milliers de fois. Toujours, la fièvre
De ta présence me manque. Ta vocation
D’œuvrer en Europe ne rompt pas nos actions :
Souviens-toi qu’en mai, nous étions tous les deux ivres
De joie de nous retrouver. Une fois, les vivres
Achetés pour ma visite ont montré l’onction
Spéciale dont tu m’as oint. Tu me défends
Comme un avocat. D’habitude, tu comprends
Mes faiblesses. Tu es fréquemment disponible.
Ta femme m’a connu le premier. J’ai béni
Votre union. Veron et ses sœurs diront nenni
A la misère. Tout leur sera accessible !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
22 septembre 2008 – Lomé.
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