
Au Musée du Louvre, tes vives peintures
Réciteront gaiement les charmes du labeur,
Exécuté, avec le regard de l’aventure,
Sur les bouts de papier, fumant là-bas terreur !
Là, réside pour l’enfant aimé, laborieux,
Les grâces de la lutte menée sans repère
Sous la huée du jour buvant l’air au sérieux,
L’âme en peine dévorée par un feu prospère !
Frotte(z) ô doigts habiles ! le crayon / pinceau,
L’aquarelle en délire, gémissant au beau
L’odeur cruelle de la solitude morale !
Vinci, Gogh, Picasso et Balthus encor !
Regardez à la couronne ravie, à l’or,
Sur votre tête, servant aux désirs pervers.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
21 janvier 2002 – Pierrelaye.
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