dimanche 31 octobre 2021

ESTAMPE D’ASSIMI GOÏTA



« Des représentants de toutes les tribus d’Israël vinrent auprès de David à Hébron et lui dirent: Nous voici! Nous sommes de ta race et de ton sang. Autrefois déjà, du temps où Saül était notre roi, cest toi qui dirigeais les expéditions militaires dIsraël. Or l’Éternel t’a promis que tu serais le berger d’Israël son peuple et que tu en deviendrais le chef. Ainsi tous les responsables d’Israël vinrent trouver le roi à Hébron. Là, le roi David conclut une alliance avec eux devant l’Éternel, et ils lui conférèrent l’onction pour le faire roi d’Israël. David était âgé de trente ans à son avènement, et son règne dura quarante ans. Il régna sept ans et six mois sur Juda à Hébron, et il régna trente-trois ans sur tout Israël et Juda à Jérusalem. »

(2 Samuel, chapitre 5, versets 1 à 4)

J’affermis le trône d’Assimi Goïta

Au Mali, dépouillant la France impérialiste,

L’Occident fripon : leurs soldats matérialistes

Pillent nos mines d’or, Soundjata Keïta

 

Met fin au calvaire ; j’affermis Goïta

Assimi, son trône d’équité – journalistes

Injustes – restaure l’Afrique, les carlistes

Obligés de quitter le terrain ; à Blitta,

 

Le bourreau fantoche vend toujours le Togo

À l’ogre du Louvre ; prédateurs parigots

Et consorts fauchés par mon javelot se débattent

 

Vainement ; j’affermis le trône d’Assimi

Goïta au Mali, dépouillant les commis

D’office, la France impérialiste, savate !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         31 octobre 2021 – Villiers-le-Bel.

vendredi 29 octobre 2021

INTERMEZZO DE CLAIRE-MARIE



Par monts et vaux, je viens adorer l’Éternel,

Mon sacrifice de bonne odeur, un plaisir

Équestre : j’élève mes frères, déplaisir

De leur accusateur qui veut boucher vannelles

 

Du ciel pour nous ; mère dévouée, mes quenelles

Domptent ma société tournée vers Bel ; saisir

Mon rédempteur vivant est mon but ; dessaisir

Le diable du butin ma mission ; or Grenelle

 

Répand la terreur en vipère, ma chanson

De geste restaurant les murs de l’échanson

Du roi des rois fondant toujours mon sacerdoce

 

Royal sur le vrai cep, mon refuge surtout

Ma forteresse en son saint nom ; son sang partout

Continue de sauver des vies avant les noces !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         21 février 2021 – Villiers-le-Bel.

mercredi 27 octobre 2021

SONNET POUR ELLIOTT



Je comble chaque jour de bonheur mon papa

Dévoué, premier-né aux accents fulgurants :

Héritier d’un juste, je dialogue, épurant

Ma lyre d’Orphée, sans fin avec lui, appât

 

Du gain facile sous le boisseau ; mes repas

Délicieux à l’entour de maman – structurant

Mon enfance heureuse – restaurent, m’assurant

Une place dans le livre de vie ; mes pas

 

De géant commencent avec douceur, levant

Mon bouclier au combat, ma foi d’oie relevant

Des défis de taille ; j’ai gagné la bataille

 

Des tranchées, j’ai gagné la guerre des étoiles ;

Je fête les noces de l’Agneau sur ma toile

D’artiste, célébrant mon génie sans entaille !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         11 mai 2021 – Paris. 

 

lundi 25 octobre 2021

JOURNAL DE CAMPAGNE



« Voici, je mets en Sion une pierre d'achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus. »

(Romains chapitre 9 : verset 33)

« En ce temps-là, on appellera Jérusalem le trône de l’Éternel ; Toutes les nations s'assembleront à Jérusalem, au nom de l’Éternel, Et elles ne suivront plus les penchants de leur mauvais cœur. En ces jours, La maison de Juda marchera avec la maison d’Israël ; Elles viendront ensemble du pays du septentrion Au pays dont j'ai donné la possession à vos pères »

(Jérémie chapitre 3 : versets 17 à 18)

Tous les regards sont tournés vers le Togo, depuis quelques semaines, non seulement à cause du processus électoral, mais surtout en raison des enjeux historique, culturel, sociopolitique, relatif à la foi, économique et géostratégique.

En effet, si l’Occident conquérant maintient avec avidité mais hypocritement Faure Gnassingbé dans la course présidentielle, malgré son bilan désastreux : précarité généralisée, misère galopante, gestion clanique efflanquée, vie chère, opposition muselée grâce aux deniers publics et aux décrets véreux, prostitution juvénile et consorts de nos sœurs pour la subsistance, éducation nationale qui rampe, piétinée, sous l’action arbitraire de la dégradation des conditions de vie des enseignants et de la population désabusée, fermeture intempestive des écoles, mort à crédit, favorisée par l’impossibilité/la rareté/l’inadéquation des soins et le suivi médical approprié, onéreux pour la majorité des Togolais etc., c’est parce qu’il joue bien son jeu de majordome agréé sur la terre de nos aïeux, où nous sommes traités comme esclaves et métayers par-delà les beaux discours.

Pour rendre la mise en scène élégante, on met les projecteurs sur Jean-Pierre Fabre, brisé et scié par la victoire de 2010 qu’il n’a jamais pu gérer au sommet de l’État, bien qu’il la réclamât à cor et à cri dans les rues piteuses de Lomé, maudite par l’assassinat de Sylvanus Olympio, le premier Président du Togo qui n’est pas sans tache ni ride.

Les autres candidats, triés sur le volet, choisis en fonction de l’immanence de la mascarade électorale, savent consciemment pourquoi ils plantent le décor, vil objet de la soif du pouvoir et de la fabrique du malheur, orchestrée par les prédateurs.

Sur le plan historique, la chute du dauphin hypocrite correspondrait au temps de la restauration du peuple de Dieu, promise par les Saintes Écritures, malignement exploitées par colons et félons pour asservir les profanes. Ésaïe 2 : verset 1 à 22, Jérémie 3 : verset 17 à 18, Aggée 2 : verset 21 à 23...

Sur le plan culturel, son déclin marquera l’avènement d’une nouvelle civilisation de paix authentique qui va jaillir du Togo et envahir le monde entier.

Sur le plan sociopolitique, la défection du roitelet stupide va inaugurer une ère exceptionnelle, au cours de laquelle, à partir de l’unité des Togolais, Dieu va diriger toute la création via le Togo, où son trône est érigé. Chaque fille et chaque fils du pays brillera sur la planète comme une étoile au firmament, bien plus qu’un Juif aujourd’hui.

Dans le domaine de la foi, en jouant pleinement son rôle de sentinelle, le Togo, qui est spirituellement la Jérusalem céleste, va accomplir la préoccupation intime de Dieu après la chute d’Adam et Ève dans le jardin d’Éden : l’entrée dans le repos de l’Éternel. De surcroît, il va produire la pluie de l’arrière-saison, voulue par le Créateur avant la fondation du monde.

Bien plus, le Togo ramènera Israël, la brebis perdue, au salut, afin que s’accomplisse la parole écrite par Zacharie, le prophète : « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. En ce jour-là, le deuil sera grand à Jérusalem, Comme le deuil d'Hadadrimmon dans la vallée de Meguiddon. » (Zacharie 12 : versets 10 et 11)

Si le Togo ne joue pas pleinement son rôle, le salut d’Israël, qui a rejeté Jésus-Christ au cours de son ministère terrestre, en le crucifiant avec la complicité des Romains, est hypothéqué, puisque cette terre d’élection, jadis, attend encore le Messie, déjà venu !

Je voudrais saisir cette occasion pour préciser que la prédestination du Togo est antérieure à celle d’Israël, qui est effective avec Abraham, alors que celle de notre cher pays était visible du temps de Noé, la huitième génération depuis Adam et bien plus tôt si je pouvais poursuivre la démonstration.

C’est aussi le Togo qui va réaliser cette parole du prophète Osée, en accomplissant triomphalement sa mission : « J'appellerai mon peuple celui qui n'était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n'était pas la bien-aimée » afin d’exciter la jalousie d’Israël, car s’il se passe chez nous ce que Paul évoque dans 1Corinthiens chapitre 2 verset 9, nous éveillerons indéniablement leur attention.

Sur le plan économique, l’essor du Togo, sans précédent dans toute l’Histoire, fera briller l’or de l’humanité au-delà de toute mesure. Ainsi s’accomplira ce qui avait été annoncé par le prophète Ésaïe : « Au bout de soixante-dix ans, l'Éternel visitera Tyr, Et elle retournera à son salaire impur ; Elle se prostituera à tous les royaumes de la terre, Sur la face du monde. Mais son gain et son salaire impur seront consacrés à l'Éternel, Ils ne seront ni entassés ni conservés ; Car son gain fournira pour ceux qui habitent devant l'Éternel Une nourriture abondante et des vêtements magnifiques. »

Sur le plan géostratégique, le rayonnement du Togo fera pâlir les États-Unis d’Amérique, la Chine, le Japon, l’Union Européenne, les pays émergents et que sais-je encore.

Cette conscience douloureuse de l’Occident fripon et de l’Orient entreprenant, en perte d’hégémonie, en perte de vitesse, est le principal enjeu de ce scrutin.

Quoi qu’il en soit, maintenir Faure Gnassingbé au pouvoir, malgré la grogne et le dessein bienveillant de Dieu n’empêchera pas la réalisation du plan merveilleux de Notre Père éternel. Lui substituer un autre vassal, à la solde des méchants réseaux ne changera rien à la soupe.

Tous les acteurs politiques du Togo le savent, je leur en ai fait part de vive voix pour la plupart, à commencer par l’actuel Premier ministre, Arthème Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu qui m’a reçu à deux reprises à la primature, en présence de nombreux témoins.

Ou par personne interposée, comme ce fut le cas de Koffi Esaw pour le Président de la République, lorsque dans sa grâce l’Éternel leur tendait la main pour les racheter.

Les leaders religieux que j’ai rencontrés, en grand nombre le savent aussi, en l’occurrence Monseigneur Denis Amuzu-Dzakpah, étant d’emblée d’accord pour la dynamique, rétifs par la suite.

Les responsables de la société civile ne sont pas du reste. Les médias d’État, pris en otage par la tyrannie aveugle du dynaste épris de royauté, et la presse privée sont également au courant.

S’ils ne font rien pour changer la donne, c’est que la terreur ouverte ou sournoise du système macabre qui gouverne le monde, qui impose ses lois de l’Occident aux autres parties du globe, surtout au tiers-monde et à l’Afrique enchaînée, désorbitée, sans voix est prête à s’effondrer avec leur mutisme, leur immobilisme, leur laideur, leur couardise, leur traîtrise, leur égoïsme, leur injustice, leur méchanceté... car la pierre qui frappa la statue et la pulvérisa dans le songe de Nebucadnetsar, expliqué par Daniel le fit sans le secours d’aucune main.

L’envolée du Togo entraînera celle de l’Afrique, encore endolorie, pillée pour ses richesses, assujettie par peur de l’éveil de ses enfants humiliés, opprimés, marginalisés.

La résurgence de la nouvelle Jérusalem annonce la chute de Babylone dont l’essence, l’éducation, la matière et l’action sont actualisées depuis toujours par les puissances qui se succédaient : les Mèdes, les Perses, les Grecs/les Romains antiques, les dix premiers États d’Europe, les États-Unis d’Amérique.

Puisse le libérateur que l’Éternel nous a suscité parfaire son œuvre d’avant-garde, dans l’ombre pour le jour de l’éclat de sa majesté !

 

Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

24 avril 2015 – Lomé.

 

 

ABSALOM


 

J’attaque David mon père pour assiéger

Le peuple d’Israël, pour m’emparer du trône

Royal, Jérusalem ébranlée : ô je trône

Sur des imbéciles, ma fronde pour siéger

 

Au palais du roi un fiasco ; je suis léger,

Un fils rebelle à la voix de l’Éternel ; « détrône

L’homme selon le cœur de Dieu » dit la matrone :

Fils prodigue, j’agis bêtement, mer Égée

 

Témoin oculaire de ma folie ; j’attaque

David mon père pour assiéger mon Ithaque,

M’emparer du trône royal, Jérusalem

 

Ébranlée, ma fronde insensée en bandoulière ;

J’attaque David mon père car auxiliaire

Du diable qui conduit mes chevaux de Salem !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         24 octobre 2021 – Villiers-le-Bel.

 

samedi 23 octobre 2021

MACRON IDOLÂTRE



« Lorsque l'Éternel, ton Dieu, t'aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, et qu'il chassera devant toi beaucoup de nations, les Héthiens, les Guirgasiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens, sept nations plus nombreuses et plus puissantes que toi; lorsque l'Éternel, ton Dieu, te les aura livrées et que tu les auras battues, tu les dévoueras par interdit, tu ne traiteras point d'alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce. Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils; car ils détournaient de moi tes fils, qui serviraient d'autres dieux, et la colère de l'Éternel s'enflammerait contre vous: il te détruirait promptement. Voici, au contraire, comment vous agirez à leur égard: vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, vous abattrez leurs idoles, et vous brûlerez au feu leurs images taillées. Car tu es un peuple saint pour l'Éternel, ton Dieu; l'Éternel, ton Dieu, t'a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Ce n'est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples, que l'Éternel s'est attaché à vous et qu'il vous a choisis, car vous êtes le moindre de tous les peuples. Mais, parce que l'Éternel vous aime, parce qu'il a voulu tenir le serment qu'il avait fait à vos pères, l'Éternel vous a fait sortir par sa main puissante, vous a délivrés de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d'Égypte. Sache donc que c'est l'Éternel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa miséricorde jusqu'à la millième génération envers ceux qui l'aiment et qui observent ses commandements. Mais il use directement de représailles envers ceux qui le haïssent, et il les fait périr; il ne diffère point envers celui qui le hait, il use directement de représailles.

Ainsi, observe les commandements, les lois et les ordonnances que je te prescris aujourd'hui, et mets-les en pratique. Si vous écoutez ces ordonnances, si vous les observez et les mettez en pratique, l'Éternel, ton Dieu, gardera envers toi l'alliance et la miséricorde qu'il a jurées à tes pères. Il t'aimera, il te bénira et te multipliera; il bénira le fruit de tes entrailles et le fruit de ton sol, ton blé, ton moût et ton huile, les portées de ton gros et de ton menu bétail, dans le pays qu'il a juré à tes pères de te donner. Tu seras béni plus que tous les peuples; il n'y aura chez toi ni homme ni femme stérile, ni bête stérile parmi tes troupeaux. L'Éternel éloignera de toi toute maladie; il ne t'enverra aucune de ces mauvaises maladies d'Égypte qui te sont connues, mais il en frappera tous ceux qui te haïssent. Tu dévoreras tous les peuples que l'Éternel, ton Dieu, va te livrer, tu ne jetteras pas sur eux un regard de pitié, et tu ne serviras point leurs dieux, car ce serait un piège pour toi. Peut-être diras-tu dans ton coeur: Ces nations sont plus nombreuses que moi; comment pourrai-je les chasser? Ne les crains point. Rappelle à ton souvenir ce que l'Éternel, ton Dieu, a fait à Pharaon et à toute l'Égypte, les grandes épreuves que tes yeux ont vues, les miracles et les prodiges, la main forte et le bras étendu, quand l'Éternel, ton Dieu, t'a fait sortir: ainsi fera l'Éternel, ton Dieu, à tous les peuples que tu redoutes.  L'Éternel, ton Dieu, enverra même les frelons contre eux, jusqu'à la destruction de ceux qui échapperont et qui se cacheront devant toi. Ne sois point effrayé à cause d'eux; car l'Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, le Dieu grand et terrible. L'Éternel, ton Dieu, chassera peu à peu ces nations loin de ta face; tu ne pourras pas les exterminer promptement, de peur que les bêtes des champs ne se multiplient contre toi. L'Éternel, ton Dieu, te les livrera; et il les mettra complètement en déroute, jusqu'à ce qu'elles soient détruites. Il livrera leurs rois entre tes mains, et tu feras disparaître leurs noms de dessous les cieux; aucun ne tiendra contre toi, jusqu'à ce que tu les aies détruits. Vous brûlerez au feu les images taillées de leurs dieux. Tu ne convoiteras point et tu ne prendras point pour toi l'argent et l'or qui sont sur elles, de peur que ces choses ne te deviennent un piège; car elles sont en abomination à l'Éternel, ton Dieu. Tu n'introduiras point une chose abominable dans ta maison, afin que tu ne sois pas, comme cette chose, dévoué par interdit; tu l'auras en horreur, tu l'auras en abomination, car c'est une chose dévouée par interdit. »

(Deutéronome chapitre 7, versets 1 à 26)

Je remplis la France d’idoles, professant

Pourtant la foi en Christ : je mets des monolithes

À tous les coins de rue, des menhirs qui alitent

Mes compatriotes livrés au vent d’Ouessant ;

 

Je remplis la France d’idoles, professant

Pourtant la foi en Christ : je mets des monolithes

À tous les coins de rue, des menhirs qui militent

Pour l’accusateur des justes ; reconnaissant

 

Au diable, mon trône chancelant me fourvoie,

Mon ingratitude en écharpe à Courbevoie

Complice de mon faux-semblant ; ô je remplis

 

La France d’idoles, mes catins blêmes sur

Le quai d’une gare ; langue fourchue rassure

Mes compatriotes médusés, fol ampli !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         22 octobre 2021 – Villiers-le-Bel.

vendredi 22 octobre 2021

INTERMEZZO DE MÉGANE



J’apporte un message de réconfort vivant

À l’Église frappée par le Covid, la crise

Sanitaire émoussant ses ardeurs, ô l’emprise

Du désespoir gagnant les jeunes : abrivent,

 

Je sonne l’olifant sans frayeur inscrivant

Jésus-Christ au centre, notre foi sans surprise

Étant notre bouclier, ma lumière comprise

Ou non, un étendard de la paix décrivant

 

Le fruit de l’Esprit sans hésitation ; ma graine

De sénevé grandit, guérissant la migraine

Abreuvant mes frères et mes sœurs reconquis,

 

La toison d’or sur mon front audacieux, les noces

De l’Agneau occupant mon assemblée, précoces

Guirlandes parfumant tout l’univers conquis !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         28 mars 2021 – Villiers-le-Bel.  

jeudi 21 octobre 2021

PASTEL DE KOSSI AXEL

         


Je collectionne des voitures d’apparat

Qui bercent l’enfant que je suis : compositeur

De génie, mémoire d’éléphant, visiteur

Triomphant de Paris en lambeaux, mes carats

 

Vont orner l’Église en extase ; mes aras

Fidèles chantent ma rengaine, souscripteur

Bienveillant, écrivant les notes d’éditeurs

Prestigieux ; je brûle les haillons, mon Tara,

 

À la quête du temps perdu ; je collectionne

Voitures de luxe qui bercent, sectionnent

L’enfant que je suis ô dans la vie que j’invente ;

 

Je collectionne des voitures d’apparat

Qui bercent l’enfant que je suis, près des carats

Qui vont orner sans fin l’Église que j’invente !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         25 août 2021 – Paris.   


mardi 19 octobre 2021

COMPLAINTE SUR THOMAS SANKARA



« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. Conducteurs aveugles! qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu'au dedans ils sont pleins de rapine et d'intempérance. Pharisien aveugle! nettoie premièrement l'intérieur de la coupe et du plat, afin que l'extérieur aussi devienne net. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés. Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et que vous dites: Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes. Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. Comblez donc la mesure de vos pères. Serpents, race de vipères! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne? C'est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l'autel. Je vous le dis en vérité, tout cela retombera sur cette génération. Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu! Voici, votre maison vous sera laissée déserte; car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! »

(Matthieu chapitre 23, versets 23 à 39)

Je suis tué par la France colonialiste

Du Président François Mitterand, leurs vassaux

De l’Afrique : Blaise Compaoré – l’assaut

Fulgurant – m’a trahi, cochon dans la boue, liste

 

Noire de l’Éternel ; néo-colonialistes –

Suzerains et bourreaux fantoches – le lasso

En main, ont élevé ma statue ; les cuisseaux

De veau les condamnent à mort ; les journalistes  

 

Sifflent l’assassinat dans les médias acquis

À leur cause ; je suis tué par le maquis,

La haute finance internationale, pute

 

Insatiable ; je suis tué par la France

Colonialiste de Mitterand : ma souffrance

Est égale à celle des Noirs que l’on percute !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         19 octobre 2021 – Paris.  

 

 

lundi 18 octobre 2021

CAÏN



J’ai tué mon frère Abel, moi premier meurtrier

Enchaîné par Baal : j’étais jaloux, enviant

L’offrande d’Abel à l’Éternel ; en déviant

De cette manière, maboul, premier meurtrier,

 

J’ai tué mon frère Abel, moi premier meurtrier

Enchaîné par Baal : j’étais jaloux, enviant

L’offrande d’Abel à l’Éternel ; en conviant

Le diable dans mon cœur défait, premier meurtrier

 

J’ai tué mon frère Abel, moi premier meurtrier

Enchaîné par Baal : j’étais jaloux, enviant

L’offrande d’Abel à l’Éternel ; en conviant

 

Satan à m’enchaîner ainsi, premier meurtrier,

J’ai tué mon frère Abel : très jaloux, enviant

L’offrande d’Abel à l’Éternel, foi déviant !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         17 octobre 2021 – Villiers-le-Bel.

LA SANTÉ POUR TOUS



« Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l'Éternel? Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, À une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu'il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple? On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche. Il a plu à l'Éternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l'œuvre de l'Éternel prospérera entre ses mains. À cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités. C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les coupables. »

(Ésaïe chapitre 53, verset 1 à 12)

J’encourage la médecine à deux vitesses :

Je proscris les pauvres, étrangers tourmentés

Pour se soigner ; l’argent – mon maître – m’a dompté ;

Je traite mon prochain comme un moyen, l’hôtesse

 

De la mer m’a vaincu ; j’aime la prophétesse

De Baal qui séduit les foules tourmentées

Par le racisme et la xénophobie, entées

Sur le diable ; j’agis – orgueilleux – la comtesse

 

Du Var à mes côtés ; je porte l’estocade

Aux laissés-pour-compte ; l’Éternel – leur rocade –

Change ici la donne de façon radicale ;

 

J’encourage la médecine à deux vitesses :

Je proscris les pauvres, étrangers, ô altesse,

Tourmentés ; se soigner pénible dans ma cale !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         17 octobre 2021 – Villiers-le-Bel.  


samedi 16 octobre 2021

OPÉRA DE GRACE ADAKOUVI



Oh ! quel bonheur de le connaître

Version originale: « I Will Sing Of My Redeemer »

Strophe 1

1. Oh ! quel bonheur de le connaître,

L'Ami qui ne saurait changer.

De l'avoir ici-bas pour Maître,

Pour défenseur et pour berger !

Refrain

Chantons, chantons d'un cœur joyeux,

Le grand amour du Rédempteur,

Qui vint à nous du haut des cieux

Et nous sauva du destructeur !

Strophe 2

2. Dans la misère et l'ignorance

Nous nous débattions sans espoir,

La mort au cœur, l'âme en souffrance,

Quand à nos yeux il se fit voir.

Refrain

Chantons, chantons d'un cœur joyeux,

Le grand amour du Rédempteur,

Qui vint à nous du haut des cieux

Et nous sauva du destructeur !

Strophe 3

3. Il nous apporta la lumière,

La victoire et la liberté ;

L'ennemi mordit la poussière,

Pour toujours Satan fut dompté.

Refrain

Chantons, chantons d'un cœur joyeux,

Le grand amour du Rédempteur,

Qui vint à nous du haut des cieux

Et nous sauva du destructeur !

Strophe 4

4. Vers l'avenir, marchons sans crainte

Et sans souci du lendemain,

Pas à pas, nos pieds dans l'empreinte

De ses pieds sur notre chemin.

Refrain

Chantons, chantons d'un cœur joyeux,

Le grand amour du Rédempteur,

Qui vint à nous du haut des cieux

Et nous sauva du destructeur !

 

 

James McGranahan

 

Texte de Auguste Glardon

ATG346. Oh ! quel bonheur de le connaître

Issu du recueil « À Toi la Gloire » — Référence : Psaumes 23.1, 6 — Thèmes : Jésus-Christ : son amour, ses compassions – Joie – bonheur

 

J’ai l’habitude de faire la dédicace

De cette chanson à mon frère Massow qui

En raffole : je suis une sœur du maquis ;

Étoile filante, je fais la dédicace

 

De cette chanson à mon frère, le Boccace  

De son temps d’exception ; je préserve l’acquis

De mon frère Massow, change ses prérequis

En un engagement ; je revois la bécasse

 

Chanter sa symphonie fièrement, promontoire

Du continent noir à la mer ; son offertoire

Transforme notre vie de métayers, d’esclaves

 

Sur nos propres terres exploitées sans aucune

Retenue par l’ogre du Louvre ; sans rancune

Je fais toujours cette dédicace au conclave.

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         16 octobre 2021 – Paris.

vendredi 15 octobre 2021

ADAGIO D’AFI-ANDY


 

Je fais brillamment la dictée, ô jument grise

De papa tourné vers mon bonheur : je récite

Sans faute des textes poétiques, suscite

L’attention d’auditeurs avisés, parebrise

 

Couvert d’éloges d’inspecteurs qui vert-de-grisent  

Nos détracteurs muets, confus ; ils félicitent

Mon violoncelle sans stance ni drapeau, citent

Ma méthode éprouvée par le feu ; sans surprise,

 

Je rayonne comme le soleil au zénith

Frayant un chemin dans le désert, eau bénite

Sur le sommet d’une montagne prestigieuse ;

 

Je fais brillamment la dictée, ô jument grise

De mon Père qui est dans les cieux, carte grise

De l’armée tranchant les affaires litigieuses !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         3 avril 2021 – Paris.    

jeudi 14 octobre 2021

TOCCATA DE LINDA



J’ai fondé un foyer conjugal très paisible

Avec mon mari qui m’enchante éperdument :

Épouse soumise, je luis continûment,

Signant le livre d’or de la mairie, paisible

 

Comme une eau douce ; j’ai fondé très paisible

Un foyer conjugal, mon mari, un cément

Galvanisé par mes yeux de lynx : mon froment

Délicieux l’a dompté sans peine, très paisible

 

Comme une eau douce ; j’ai fondé un foyer

Conjugal paisible, mon mari – un noyer

Fécond – me corrige en douceur, son épilogue

 

Saisissant : j’ai fondé un foyer conjugal

Paisible, mon mari aux anges, la frugale

Justement couronnée, l’œil sur le Numilog !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         7 octobre 2021 – Paris.

mardi 12 octobre 2021

YÉHOÏAQIM

 


J’ai été déporté à Babylone, nul

Comme un idolâtre : refusant d’écouter

La voix de l’Éternel, insensé, débouter

Le prophète envoyé vers moi m’étreint, veinule ;

 

J’ai été déporté à Babylone, nul

Comme un idolâtre : refusant d’écouter

La voix de l’Éternel, insensé, redouter

Le diable, ses démons et ses agents ; veinule,

 

J’étais un esclave au pays de Schinear,

Insensé, refusant d’écouter, vieux renard,

La voix de l’Éternel ; j’ai été déporté

 

À Babylone, nul comme un bel idolâtre :

J’ai été déporté à Babylone ; battre

En retraite et être ridicule, portée !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         10 octobre 2021 – Villiers-le-Bel.

lundi 11 octobre 2021

CANTIQUE DE LA FRANCE

 


J’ai détruit méchamment le prestige allemand

Au Togo : ganache, je charge Eyadema

De porter l’assommoir à son pays, frimas

Sur les lèvres, la chair détruisant leur froment

 

Délicieux ; j’ai détruit le prestige allemand

Avec peine, fermant le chemin de fer, mas

Misérable, le port confisqué ; mon amas

D’incendies s’enflamme, ma courroie des Flamands

 

Entièrement brûlée ; j’ai détruit le prestige

Allemand au Togo, le moineau sur la tige,

Ma maison inique maudite ; méchamment,

 

J’ai détruit au Togo le prestige allemand,

Le wharf de Lomé en pâture, l’allemand

Mal enseigné dans les écoles, consciemment !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         10 octobre 2021 – Villiers-le-Bel.