YANNICK JADOT VERS L’ÉLYSÉE

« L'Éternel dit à Samuel : « Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül ? Je l'ai rejeté afin qu'il ne règne plus sur Israël. Remplis ta corne d'huile et pars ! Je t'envoie chez Isaï, le Bethléhémite, car j'ai vu parmi ses fils celui que je désire pour roi. » Samuel dit : « Comment pourrais-je y aller ? Saül l'apprendra et me tuera. » L'Éternel dit : « Tu prendras une génisse avec toi et tu diras : ‘Je viens pour offrir un sacrifice à l'Éternel.’ Tu inviteras Isaï au sacrifice. Je te préciserai ce que tu dois faire et tu désigneras par onction pour moi celui que je t’indiquerai. » Samuel fit ce que l'Éternel avait dit et se rendit à Bethléhem. Les anciens de la ville accoururent effrayés à sa rencontre et demandèrent : « Ton arrivée annonce-t-elle quelque chose d'heureux ? » Il répondit : « Oui, je viens pour offrir un sacrifice à l'Éternel. Consacrez-vous et venez avec moi au sacrifice. » Il fit aussi consacrer Isaï et ses fils et les invita au sacrifice. Lorsqu'ils entrèrent, il se dit, en voyant Eliab : « Certainement, celui que l'Éternel désigne par onction est ici devant lui. » Mais l'Éternel dit à Samuel : « Ne prête pas attention à son apparence et à sa grande taille, car je l'ai rejeté. En effet, l’Éternel n’a pas le même regard que l’homme : l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au cœur. » Isaï appela Abinadab et le fit passer devant Samuel. Samuel dit : « L'Éternel n'a pas non plus choisi celui-ci. » Isaï fit passer Shamma et Samuel dit : « L'Éternel n'a pas non plus choisi celui-ci. » Isaï fit passer sept de ses fils devant Samuel et Samuel dit à Isaï : « L'Éternel n'a choisi aucun d'eux. » Puis Samuel dit à Isaï : « Tous tes fils sont-ils là ? » Il répondit : « Il reste encore le plus jeune, mais il garde les brebis. » Alors Samuel dit à Isaï : « Envoie quelqu’un le chercher, car nous ne prendrons pas place avant qu'il ne soit arrivé. » Isaï envoya quelqu’un le chercher. Il était roux, avec de beaux yeux et une belle apparence. L'Éternel dit à Samuel : « Lève-toi, verse de l’huile sur lui, car c'est lui ! » Samuel prit la corne d'huile et le consacra par onction au milieu de ses frères. L'Esprit de l'Éternel vint sur David, à partir de ce jour et par la suite. Samuel se leva et partit à Rama. »

(1 Samuel chapitre 16, versets 1 à 13)

 

J’ai été investi par Dieu roi de la France,

Mise à genoux par le président orgueilleux,

Déboulonné avec fracas, prince pouilleux,

Obligé de quitter le pouvoir : les souffrances

 

Décuplent, son règne périclite, ma lance

Et mon javelot l’ont fauché ; melon mielleux,

Je nourris les proscrits, mes détracteurs envieux

À bâbord ; j’annonce l’année de grâce, danse

 

Classique à l’aube d’un jour nouveau ; j’ai été

Investi par Dieu roi de la France, l’été

Indien se prolonge, ma messe célébrée

 

Dans la joie ; mon maître me porte mon turban

Royal sans problème, tunique de Vauban,

Ma tiare flambant neuf, ma messe célébrée !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         29 septembre 2021 – Paris.

PONCE PILATE

Je condamne à mort Jésus-Christ afin de plaire

Aux Juifs méchants qui le calomniaient : gouverneur

Bébête, j’agis sans discernement, teneur

Du discours légère ; j’ai fait tout pour déplaire

À l’Éternel qui m’a intronisé, pour plaire

Aux Juifs méchants qui le calomniaient : gouverneur

Bébête, j’agis sans discernement, meneur

Aveugle, je tombe dans le ravin pour plaire

Aux Juifs méchants qui le calomniaient : gouverneur

Bébête, j’agis sans discernement, preneur

D’otages du diable ; j’ai condamné à mort

Jésus-Christ afin de plaire aux Juifs très méchants

Qui calomnient toujours le Messie dans les champs

De vigne, le lion de Juda, Matamore !

Marcel KOUDOUOVOH

26 septembre 2021 – Villiers-le-Bel.

LA SAGA DE JOE BIDEN

J’exécute un plan de relance économique

De quatre mil deux cent milliards de dollars :

Ce projet ambitieux essaime les polars,

Concerne les secteurs clés ; c’est la céramique

De la crise qui me l’a dicté, mes mimiques

Rebâtissent notre pays et nos foulards

Blancs régénèrent les Américains ; le lard

De nos ranchs réécrit l’histoire des comiques,

La récréation terminée ; j’exécute

Un plan de relance économique qui bute

L’élan de la Chine rivale ; j’exécute

Un plan de relance économique, fleuron

De mon temps d’exception ; j’exécute – baron –

Un plan de relance économique qui mute !

Marcel KOUDOUOVOH

17 septembre 2021 – Paris.

TOCCATA DE MATHILDE

         

Je porte majesté dans un vase de terre :

Je sers l’Éternel des armées du fond du cœur,

Restaurée de fond en comble, mon âme en chœur,

Ma chanson de geste, une symphonie ; cratère,

 

Le monde d’hier crachait du feu, mousquetaires

Du diable à l’affût pour m’anéantir, rancœur

Dans le sang, perfidie dans l’esprit ; mon marqueur

Réécrit mon chant de conquête, mandataire

 

Du Nouveau Testament ; je porte majesté

Dans un vase d’honneur, Reine, sans détester

Mes bourreaux fantoches ; je sers l’Éternel des

 

Armées sans murmures, ma vie régénérée,

Mon mari fidèle, mes enfants, générés

Dans la gloire, toujours obéissants, dadais !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         19 septembre 2021 – Paris. 

 

 

 

 

SONNET POUR MAMADY DOUMBOUYA

J’ai renversé Alpha Condé, le rat palmiste

Qui voulait confisquer la Guinée méchamment :

Dictateur sénile, vieux mourant, Schamma

L’avait prévenu de ses bêtises ; ma liste

D’officiers supérieurs évince ce fasciste

Sans remords, orgueilleux, pleurnichant constamment,

Son sort entre les mains du Père ; savamment,

J’ai renversé Alpha Condé, le rat palmiste

Qui voulait confisquer la Guinée méchamment :

Sa vieillesse est un dommage, filament

Du diable ; j’ai déjà renversé le bourreau

De Conakry qui me soutient incessamment,

Les fossoyeurs de la CEDEAO, ramant

Au long cours, mon épée aiguisée, mon fourreau !

Marcel KOUDOUOVOH

19 septembre 2021 – Paris.

MON JOUR DE GLOIRE

L’Éternel m’a donné un bureau prestigieux

En France : mes anciens compagnons de misère

Affluent, après m’avoir méprisé ; dans l’Isère

Mon château surprend mes riverains litigieux ;

L’Éternel m’a donné un bureau prestigieux

En France : Dieu étend mon patrimoine en serre

Autrefois ; accourent mes frères du désert

Qui m’avaient rejeté, mon pays litigieux

En délire pour me confisquer mon trésor;

L’Éternel m’a donné un bureau qui me sort

De la mêlée : je lui rends grâces sans relâche,

Cohéritier de Christ ; l’Éternel m’a donné

Un bureau prestigieux en France, redonné

Espoir pour avancer hardiment sans les lâches !

Marcel KOUDOUOVOH

19 septembre 2021 – Villiers-le-Bel.

ESTAMPE DE KOSSI-AXEL

Je fête deux ans de complicité avec

Mon père, constamment éveillé pour prier,

Allant à la crèche gaiement pour m’approprier

Les arrhes de l’Esprit : je m’instruis, archevêque

 

Dynamique, au pied du Seigneur, le jeune évêque

Vers la stature de Christ ; j’apprends à briller,

L’étoile du matin pousse à me dépouiller

Du vieil homme en douceur ; j’apprends de mes échecs

 

À devenir humble, l’abreuvoir des proscrits

Étant ma charge de Pierre ; je réécris

Mon roman familial sans faute, restaurant

 

Mon pays d’adoption, honorant les mamelles

Qui m’ont allaité, le vent en poupe, lamelles

De l’escrime en toile de fond, commémorant…

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         13 janvier 2021 – Cergy.

 

 

ALASSANE OUATTARA DESCEND AUX ENFERS

« Mais il ne permit à personne de les opprimer, Et il châtia des rois à cause d'eux: Ne touchez pas à mes oints, Et ne faites pas de mal à mes prophètes! Chantez à l'Éternel, vous tous habitants de la terre! Annoncez de jour en jour son salut »

(1 Chroniques chapitre 16, versets 21 à 23)

 

« C'est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom; C'est pourquoi il saura, en ce jour, Que c'est moi qui parle: me voici! Qu'ils sont beaux sur les montagnes, Les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie la paix! De celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie le salut! De celui qui dit à Sion: ton Dieu règne! La voix de tes sentinelles retentit; Elles élèvent la voix, Elles poussent ensemble des cris d'allégresse; Car de leurs propres yeux elles voient Que l'Eternel ramène Sion. »

(Ésaïe chapitre 52, versets 6 à 8)

Je tue des dizaines de pasteurs pour régner

En Côte d’Ivoire : j’ai signé mon arrêt

De mort en zigouillant des élus ; sur mes rets

De suppôt du diable, vieux bègue imprégné

 

Du sang des innocents massacrés, j’ai gagné

Une place en enfer ; j’ai détruit la forêt

Côtière sans remords, j’ai coupé les jarrets

Des serviteurs de Dieu méchamment ; ma lignée

 

Maudite va vivre dans l’abomination :

Chaque génération résout son équation ;

Je tue des dizaines de pasteurs pour régner

 

En Côte d’Ivoire : mon bilan désastreux

Étouffe mes veines de démon ; désastreux,

Mon bilan me pend au poteau d'Haman, cognée !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         16 septembre 2021 – Paris.

 

 

JÉROBOAM

J’ai donné au diable les tribus d’Israël

Sur lesquelles mon Dieu m’a placé, plus profane

Qu’Ésaü : j’asservis ma maison, Épiphane,

Aux prêtres de Baal, rejetant l’Éternel

De mon vivant, tourné vers la mort ; mon échelle

Maudit mes enfants, ma postérité est l’âne

Le plus têtu, chargé d’opprobre, caravane

De honte à travers les générations ; Michel

M’a averti de mon jugement au moment

Opportun, châtiment effroyable, roman

National, les banquiers odieux reprenant

Mon tissu délabré, frappant aveuglément

Les habitants de la terre, d’aveuglement

La plupart des humains, princes entreprenants !

Marcel KOUDOUOVOH

12 septembre 2021 – Villiers-le-Bel.

SÉDÉCIAS

Je règne aveuglément sur Juda, orgueilleux,

Idolâtre, marchant dans les voies de Balaam :

J’ai été déporté à Babylone, lame

Qui a transpercé ma vie ; monarque pouilleux,

Je règne aveuglément sur Juda, orgueilleux,

Idolâtre, marchant dans les voies de Balaam :

On m’a crevé les yeux, prisonnier du vidame

Jusqu’à ma mort, mes fils égorgés aux moyeux

De la capitale ; je règne aveuglément

Sur Juda, orgueilleux, idolâtre, cément

Galvanisé par le diable ; je règne, aveugle,

Sur Juda, décapant l’humanité en flammes ;

Je règne aveuglément sur Juda, le bilame

De Nebucadnetsar me tranchant ; ô je beugle !

Marcel KOUDOUOVOH

29 août 2021 – Villiers-le-Bel.

GUÉHAZI

J’ai pris la lèpre de Naaman, le Syrien,

Par ma cupidité : je servais le prophète

Élisée en vivant dans la chair ; trouble-fête,

J’obtiens ma rançon sans coup férir, Assyrien

Ouvert à l’ataxie ; jeu des épicuriens,

Fébrile, je tombe des hauteurs, ma défaite

Sans appel ; j’ai pris la lèpre des contrefaites

Par ma stupidité, un serviteur vaurien

Près d’un prophète de l’Éternel ; j’obéis

Au diable, mon maître réel, désobéis

Au lion de Juda que j’adorais du bout

Des lèvres ; j’ai pris la lèpre de Naaman,

Le Syrien, sans souci, ascendant de Haman

Qui voulait détruire Israël, mauvais embout !

Marcel KOUDOUOVOH

22 août 2021 – Villiers-le-Bel.

CANZONE D’EHUD

J’ai obtenu dix-huit de moyenne en quatrième

Au second trimestre, glorifiant l’Éternel

Qui m’a ointe d’une huile de joie : Pernelle

Aux accents fulgurants, je triomphe au deuxième

 

Trimestre, l’épopée de papa à l’extrême

De la musique ; je bénis maman, vannelles

De ma grâce, ses yeux larmoyants aux cannelles

Renforçant ma fureur de vaincre ; mon diadème

 

Couronne ma maison natale, mes parents

Affligés, théâtre de la cruauté, rang

Maintenu pour traire leur jument ; l’offertoire

 

De ma messe frappe l’humanité déchue,

La création qu’on doit restaurer, loi échue ;

J’ai obtenu dix-huit de moyenne, ostensoir !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         16 mai 2021 – Villiers-le-Bel.

TOCCATA D’ECHAD

J’accomplis l’unité de toutes nos familles

Divisées par la vie austère d’autrefois :

Pianiste accomplie, virtuose, parfois,

Je recompose la mélodie des charmilles,

 

Heureuse d’explorer mes propres voies, Camille

Aux accents magiques ; j’accomplis maintes fois

L’unité sans bruit, rameau d’olivier, ma foi

Des origines en exergue ; camomille,

 

J’apaise tous les cœurs endoloris, sujet

De gloire du rocher des âges dont l’objet

M’étreint sans relâche ; j’accomplis l’unité,

 

Fille aînée de mon père/ma mère éprouvés

Par le feu ; j’accomplis l’unité pour prouver

Le bonheur de servir de courroie, d’unité !

 

Marcel KOUDOUOVOH

25 juillet 2021.

SONNET POUR ENOCH

Je suis encor la voix de celui qui crie dans

Le désert afin de préparer le chemin

Du Seigneur : je défie la science, parchemin

Capital de toutes les générations dans

 

Le monde ; je parle couramment au-dedans

De moi, mon dialogue intérieur sur le chemin

Du retour glorifie mon Père ; dès demain,

Mon onction de roi me transporte, répondant

 

Sûr de la veillée de Lutèce ensanglantée

Par l’apostasie ; je mets de l’ordre, planté

Comme un sapin pour choir quenelles ; je suis la

 

Voix de celui qui crie dans le désert, mener

Le cœur des pères vers les enfants, ramener

Les brebis perdues vers le bon berger, holà !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         24 juillet 2021.   

ALPHA CONDÉ DESCEND AUX ENFERS

« Je vous prendrai du milieu des nations, je vous rassemblerai d’entre les peuples et je vous ramènerai sur votre terre. Je vous aspergerai d’une eau pure et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos impuretés et de toutes vos sales idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai au dedans de vous un esprit nouveau. J’enlèverai de votre chair le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon Esprit et je ferai que vous marchiez selon mes commandements, que vous observiez mes lois et les mettiez en pratique. Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères, vous serez mon peuple et je serai votre Dieu. »

(Ezéchiel chapitre 36, versets 24 à 28)

J’ai tripatouillé les élections, maintenant

Ma dictature sans vergogne, marionnette

De l’Occident fripon : comme bergeronnette,

Je tue manifestants dans les rues, parvenant

 

À mettre à feu et à sang mon pays ; tenants

Et aboutissants de l’infamie, herminette

En délire, fondent en larmes, ma minette

Défigurée comme un cadavre, revenant ;

 

J’ai reçu l’extrême onction chez Emmanuel

Macron, ragaillardi par travaux manuels ;

J’ai trahi l’Afrique, vieux mourant, pire que

 

Mes prédécesseurs, sûr de creuser mon tombeau

En plein air, fossoyeur de la sous-région, beau

Comme un vautour, ayant du plomb dans l’aile, queue !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         28 octobre 2020.

 

 

LA CHUTE D’ALPHA CONDÉ

J’ai brisé les verrous de fer et les battants

De bronze du bourreau de Conakry, le vieil

Homme, malhonnête, qui trompait la Vieille

Garde des Togolais, médiateur combattant

 

Hypocritement mon peuple révolté, tant

Que Vincent Bolloré, son mentor, l’écureuil,

Surexploite le port de Lomé, sans l’éveil

De l’Afrique enchaînée. Ce renégat, frottant

 

La galère, est en train de brimer la Guinée

Pour mourir au pouvoir, son trône pékiné

Devenu l’idole qui le pend, de manière

 

Irrévocable. J’ai mis fin à son mandat

Honteux, son régime dictatorial, panda,

Continuellement, renard bleu sans tanière !

 

         Ananivi Hosé KOUDOUOVOH

         17 octobre 2019 – Cergy.

ALPHA CONDÉ EN CHUTE LIBRE

« Quand ils le virent, ils se prosternèrent devant lui. Mais quelques-uns eurent des doutes. Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. »

(Matthieu chapitre 28, versets 17 à 20)

 J’ai prophétisé la chute d’Alpha Condé,

Dès l’aube, son action néfaste dans la crise

Togolaise étant la cause : par sa traîtrise,

Ce vieil homme mourant opprimait, sans sonder

                                                                                                      

Les Écritures, mon continent ; mon ondée

A fauché son pouvoir occulte, sa prêtrise

Détruisant l’Afrique enchaînée ; j’aime cerises

Sur le gâteau, fier de la paix qui a bondé

 

Les rues de Conakry en ce jour redoutable ;

J’ai prophétisé la chute de l’indomptable

Lion de la Guinée, son sceptre d’iniquités

 

Entièrement brisé ; j’ai prophétisé la

Chute d’Alpha Condé en douceur, falbala

Des fossoyeurs de la sous-région acquittée !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         6 septembre 2021 – Paris.  

 

 

 

PIZZICATO DE GRACE ADAKOUVI

J’ai quitté Kusuntu-Bago pour assister

À la sortie d’Ehud, ma nièce, fille aînée

Du poète voyant : cet acte parrainé

Par mon amour fou a marqué, sans résister,

 

Nyinè Massow, sa suite ; sans me désister,

J’ai quitté Lomé pour Kusuntu-Bago – née

Pour étonner les gens – le lendemain ; chaînée,

J’ai fait ce long trajet abrupt pour assister

 

À la sortie d’Ehud ; par amour, j’ai planté

Le palmier à huile le plus doux, supplanté

Tous mes frères et sœurs, aplani le chemin

 

À la descendance de rêve ; j’ai quitté

Kusuntu-Bago pour assister, acquittée,

À la sortie d’Ehud, gaîment, mon parchemin !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         2 septembre 2021 – Paris.     

  

 

 

HABITONS DEMAIN

 

Je voudrais reloger les Français autrement :

Sans loyer, sans charges et sans frais de dossier ;

Je voudrais reloger les Français autrement :

Sans acte notarié et sans frais de dossier ;

 

Je voudrais reloger les Français autrement :

Sans carte, sans caution et sans frais de dossier ;

Je voudrais reloger les Français autrement :

Sans couple sur le bail et sans frais de dossier ;

 

Je vais étendre ces avantages au monde

Entier : sans loyer, sans charges, sans voix immonde,

Sans carte, sans tampon, sans acte notarié ;

 

Je voudrais reloger les Français autrement :

Sans faute, sans souci, sans problème, autrement ;

Sans carte, sans tampon, sans acte notarié !

 

         Marcel KOUDOUOVOH

         1^er septembre 2021 – Paris.