dimanche 29 décembre 2013

MASCARADE ÉLECTORALE

J’ai mis en scène des élections pour ruiner Le Togo, échaudé par la tyrannie. Deuil National, cette mascarade, bouvreuil, Fait vaticiner des leaders pour buriner Un moment avant la désillusion. Bruiné, L’argent fuit le peuple déplumé. L’écureuil Magique grelotte sans cesse, vieux recueil De complaintes. Mourants, affamés, les dîners Rares, mes confrères sont flétris par ma haine, Triste sort découlant de mon orgueil. Ma laine Couvre mes maîtresses et mes enfants, dévêtit Les autres, méprise les pauvres, paupérise Mes rivaux. J’ai soif de pouvoir et précarise Le bonheur des miens en sanglots. Je suis petit ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 28 septembre 2013 – Lomé.

L’HUMILITÉ AU PRÉSENT

Je fais fléchir Dieu sans devenir orgueilleux. J’ai déjà vécu ce qu’ont vécu les prophètes Qui m’ont précédé dans la mission. Ma défaite Sera celle de tout l’univers. Merveilleux Tableau, mon repos va tranquilliser vielleux Et vielle de façon définitive. Fête Inédite, son temps tarde à venir. Au faîte De sa gloire, je vais surprendre le moelleux Détenteur du pouvoir séculier. Dans sa chute Il entraînera tout son édifice, en butte À mon hostilité. J’ai hâte d’achever Ma course comme un vrai héros, heureux de rendre Compte efficacement du résultat, sans prendre Des airs supérieurs, sans laisser l’humain crever… Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 1er septembre 2013 – Lomé.

LES TROMPETTES DE JÉRICHO

J’ai sonné la chute du système macabre Qui gouverne crûment le monde en opprimant L’humanité au son du diable, déprimant Les familles, marquant de fer les enfants. Cabre Afrique, génisse debout ! Laisse palabres Stériles au sommet pour émerger, supprimant La terreur broyant tes populations, primant La loyauté de tes fils affaissés au glabre. J’ai sonné triomphant le glas de la justice Sur terre, rehaussant le repos sans calice, Pratiquant l’équité sans pétard, fédérant Les énergies pour le jour de l’éclat de la Majesté divine. J’ai sonné par-delà Le bien et le mal la voix sûr du conquérant. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 14 décembre 2013 – Lomé.

vendredi 27 décembre 2013

DÉBAT INTÉRIEUR

J’ai perdu la faveur du Seigneur, culminant Dans des peines sans fin, échaudé comme un chat Par les incendies des marchés du pays. Chat- Huant, j’ai dévoré les ponts, laminant Nos ressources, certain de bien faire. Minant Le terrain, j’ai sifflé mon peuple. Mon rachat N’a jamais eu lieu car je vis comme un pacha, Loin de la misère des nationaux, signant Des décrets bidon, van à la main pour asseoir Ma tyrannie, frileux, bourru comme un pressoir. Ma défaite est sans appel mais je vais forcer Le destin, maintenir mon pouvoir chancelant, Souffrir un martyre sur mon trône branlant, Condamné à vivre en otage sans corser… Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 13 janvier 2013 – Lomé.

VILÉNIES D’APÔTRES

J’ai pris en otage ma mère, octogénaire Affaiblie par l’âge, l’hypertension, les troubles De la vue, la perte des êtres chers, les roubles Enfouis dans le vent, la maison partenaire Quittée en trombe pour une prison. Meunière Stupide, je hausse souvent le ton, redouble D’ardeur pour la sommer d’obtempérer. Je double Sa peine, félonne sans vision, lanière Calcinée par le mal rongeant mes os pourris. Rebelle à la voix de l’Éternel, je nourris Des serpents venimeux, gouttière sans fin, prise En serre par Mammon, le crétin, le sorcier, Ma cruauté innée, ma vengeance sciée. J’ai rendu l’âme avant la chouette entreprise. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 29 novembre 2013 – Lomé.

XƆSE

J’ai découvert la foi ferme des origines À l’ombre d’un cément, respirant librement Et hardiment la joie d’un héritier, sarment Attaché au cep pour agir sans tache, fine Volonté du Père ! J’ai conduit ma frangine À écouter la voix de l’Éternel gaîment Et à lui obéir, recherché vainement À sauver mes frères, prisonniers des sagines. J’ai produit beaucoup de débats autour de toi, Éveillé un regard nouveau sous tous les toits, Affermi tes enfants avec zèle, établi Une génération de vrais adorateurs, Portés par l’Esprit et la vérité, acteurs Conscients des enjeux, prompts à sourdre, rétablis ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 23 décembre 2013– Lomé.

STATUT DES ANCIENS PRÉSIDENTS

J’ai toujours fauché la tête de mon pays Pour la discréditer après. Je joue avec Le feu, dévorant mon toit, glacé par évêques Et pasteurs amorphes. Conducteur du pays, J’ai déchaussé toutes les cimes, les saillies, Les jupons interdits. J’ai planté de faux tecks Sur les hauteurs, rongeant la sève sans bifteck, Ébranlant les bases d’un franc succès. Taillis Éventré par ruse et méfiance, mon orgueil Précède ma chute, ma cécité, recueil De lamentations, affaiblit toute démarche Diligente pour mes prédécesseurs. Pont neuf, Je proclame la vie aux rois des armées, neuf Ans après l’érosion. J’ai fait pis que soudard Et beau-frère nacré, galvanisé, vêtu Par le mal fécondant ma maison dévêtue, Équarrie, agrégée, décimée par le dard. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 30 novembre 2013 – Lomé.

GOUVERNANCE DE FAIT

Je gouverne de fait tout l’univers, au son De la trompette. Tel Gédéon, mon troupeau Me suit et le peuple accourt. Tous les oripeaux Tombent car les proscrits sont restaurés. Poisson Marin, je traverse l’eau douce sans boisson, Nourrissant les pauvres, leur donnant des sapos, Désaltérant tout le monde. Je suis repos De l’Éternel, frère du Seigneur. Paillasson Pendant longtemps, j’ai bu la gorgée de... Mon temps Punit les intendants égoïstes, impotents Devant le diable, les faux dévots, les cupides… J’attends le butin et la soumission, quitte À exciter l’épée du jugement. Je quitte Les pistes pour le palais sans être stupide ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 26 août 2013 – Lomé.

HÉRAUT DE FRÉAU JARDIN/HÉROS NATIONAL

J’ai frappé de stupeur le scélérat soldat De l’armée des colons, devenu général Par la force occulte des francs-maçons. Ses râles Moutonnent à l’infini au déclin du mandat De son fils abruti. Idolâtre, ce rat Des mauvais égouts a cru sa corne murale Plus élevée que tout. Ce dictateur rural, Ayant soumis les chefs traditionnels, au ras De son armée sacrée, prétendait détenir Tout pouvoir. De Dalia à Lomé, obtenir Le résultat minait notre équipe. Le feu De l’Esprit consuma ce fripon, massacré Par notre épée tranchant son être. Fracassé, Il gît dans l’enfer de sa maison, sale enfeu ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 28 juillet 2013 – Lomé.

vendredi 20 décembre 2013

PUISSANT TORÉADOR

J’ai brisé les cornes du taureau pour asseoir Ton règne éternel en paix, en ce jour glorieux. Torero bizarre, j’ai frappé le curieux Idolâtre avecque l’estoc dans le pressoir Du Louvre. J’ai brisé la Seine sans messeoir Sa cruauté, le vent d’Ouessant, le docteur Rieux. J’ai brisé le tambour ténébreux des furieux Persiflant le Seigneur et son oint, accessoires D’une phratrie bègue. J’ai brisé le pouvoir Séducteur de l’euro, affligeant sans devoir Les colonies au sud du Sahara. Brisé, Mon joug de fer porte bien le repos aux quatre Coins du monde, tirant l’épée des acariâtres Du fourreau, enchaînés, consumés et grisés ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 02 novembre 2013 – Lomé.

VILLANELLE DE JEANNETTE

J’ai accepté le front pour briser l’oppression Du méchant, au moment où le monde maltraite Les justes, guidé par le diable. Ma retraite Fourmille de frelons, à l’assaut des bastions De Babylone. Je provoque dépressions Et chute les mains nues. Constamment, je souhaite Le rachat. Contrainte d’agir ainsi, je traite Une alliance avecque le Seigneur… Mes pressions Sur les messagères de paix qui vont chasser Les rois des armées en son temps font, micacées, Fuir ces gangsters. Au jour de l’Éternel, ma force Renouvelée, louera la grâce du Très-Haut, Consacrée ici par le conseil, le repos, La plénitude de celui qui remplit… morse ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 10 juillet 2013 – Lomé.

MONSIEUR AMA KWATCHA

J’ai fait main basse sur les deniers publics quand Mes compatriotes vivent dans la misère. J’ai laissé mourir des femmes enceintes au désert De la solitude et du mépris. Arrogant, Égoïste, j’ai vu mes maîtresses, piquant Le sol de mon pays ô rêche et délétère, Gaspiller de l’argent à l’étranger ! Ma terre Nourricière est pour nous un vivier intrigant Nos concitoyens. J’ai continué à narguer Mes frères appauvris par mon désir de draguer Toute sœur frivole. J’ai sacrifié bébés Innocents en vidant les hôpitaux de leur Substance. J’ai fait un complot pour les douleurs À infliger à mes détracteurs sur Phoebé. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 28 mai 2012 – Lomé.

SONNET POUR JEAN-PIERRE FABRE

Je lutte fièrement pour donner, virtuose, Au peuple togolais les raisons d’achever Son combat victorieux. Dans le but de crever L’abcès, j’ai durci le ton comme un flamant rose, Attirant beaucoup de sympathisants qui osent, Faisant réfléchir le pouvoir. Parachever Ma mission revient à libérer. Pour grever Le budget tous d’accord ! Pour nous aider, moroses ! J’ai ébranlé les uns et les autres, aisément, Défrichant toujours un champ nouveau. Faussement, Mon discours loyal est transmué en épée Destructrice, car ma passion de servir Mon pays dévore mon âme pour havir Sûrement, payer un lourd tribut, réchappé ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 15 juillet 2013 – Lomé.

UNE SAISON À ANYRONKOPÉ

J’ai démoli tous les hauts lieux d’Anyronkopé, Procédant en plusieurs étapes passionnantes Les unes les autres. Communauté prenante, Je l’ai bien amenée des ténèbres à Coppée. J’ai échaudé prêtres et adeptes pour doper Le village entier, mal en point. Ô gouvernante Aveugle, cécité et malheur, choyant Nantes, T’accablaient de la mort de tes fils ! Plus Coppet De nos jours, tu voles sur les ailes du Christ, Ton rédempteur, noyant dans les eaux l’antichrist Encombrant. Ton salut m’a coûté le défi, La provocation, la moquerie, les procès ! Point d’orgue de ma foi, jadis, tous les accès À ton séjour étaient minés. Mis à profit ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 03 août 2013 – Lomé.

WYCLIFFE-TOGO

J’ai aimé ton combat d’avant-garde à l’entrée Du repos exalté par l’Éternel. Veilleur Infatigable, tu mobilises, éveilleur Des consciences, notre pays à éventrer La bête, à jouer son rôle pionnier d’entrée Pour porter la bonne nouvelle à tous, meilleure Courroie de transmission. Sollicité ailleurs Pour planter des auges, j’entretiens la rentrée Missionnaire avec les arrhes de l’Esprit, Certain de donner au peuple le Saint-Esprit Dans la langue de son cœur. J’ai fait alliance Avec le Seigneur pour conduire son troupeau Dans de verts pâturages, brûlant oripeaux Et servitude sans fin, ô mésalliances ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 05 décembre 2013 – Lomé.

VILLANELLE D’AKOUVI

Je faisais le rêve du bonheur conjugal Depuis mon enfance, ballotée par la foudre Du mauvais sort jeté aux humbles. Quand la poudre À canon résonne dans sa laideur, frugale, J’obéissais, triste comme une veuve. Gale Pelvienne, mon blé ne m’a permis de résoudre Aucun problème de taille. Je vais absoudre Mes bourreaux, confiante, prête comme mygale À mordre les têtus. Dans mes déplacements, J’ai trouvé le repos à l’ombre d’un cément, Méditant mes projets, exaltant l’Éternel, Mon libérateur, mon rocher, ma forteresse ! Je lui dédie ma vie, ô pauvre pécheresse, Attendant tranquille ma couvée, criminels ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 11 juillet 2013 – Lomé.

jeudi 12 décembre 2013

DAMES ET HAUTS BARONS

J’ai plaqué mon mari pour festoyer avec Le premier magistrat, mue par Mammon. Faisane, J’accomplis de basses besognes près des ânes Sans gêne. Mon bûcher consume mon bifteck Après les averses. J’ai perdu l’hypothèque De mes villas au seuil du repos. Paysanne Parvenue, j’ai brûlé les toiles de Cézanne Pour des ébats maudits. Ma gueule de métèque Célèbre la langue de bois, jouit des fruits Calcinés par Baal. Mijaurée, usufruit Et héritage sont mes loyaux compagnons. Ma foi passe par le matériel, mon Dieu Le tyran. Mon amour plombé fait ses adieux À la pauvreté pour bercer les Cro-Magnon. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 29 septembre 2013 – Lomé.

AUTOPORTRAIT 43

J’ai aimé beaucoup de destructrices de vie : Galantin, j’honorais leur foulard polychrome, Prisais leur compagnie étrange. Puy de Dôme, Leur trésor m’est caché, et j’ouvrais mes parvis. Rêveur, je croyais bien faire, limant avis Contraires et autres fleurs moins odorantes. Chrome D’une voiture, je leur laissais le volant. Rome Antique, mes amies m’avalaient. Leur pavie S’ouvrait pour accueillir des gars peu scrupuleux, Qu’elles défendaient corps et âme. Tubuleux, Notre drame prenait toujours fin au sommet De la tour de Babel. Je lie mes églantines À ces garçonnes puis je vais à la cantine Avec la gloire du repos, certain des mets ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 31 août 2013 – Lomé.

CHEF D’ENTREPRISE

J’ai créé avec la force de la lumière Mon entreprise sur le roc. J’y ai dressé Ma maison commune quand j’ai dû délaisser Mes enfantillages. Ô comme une jaumière, Je la dirige avec le cep pour des trémières Dépouillées de toute pourriture, affaissées Au pied de la croix. J’ai constamment adressé Mes demandes au Père, certain que ma chaumière Deviendra un musée à sa gloire bientôt. J’ai l’assurance de mon franc succès, plus tôt Que prévu. Je ferai des objets d’art aux quatre Coins du monde, sachant bien gérer mon renom Et ma liberté. Je vais léguer mon prénom À la terre habitée, fauchant les acariâtres ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 03 décembre 2013 – Lomé.

COMPLAINTE SUR NICOLAS GRUNITZKY

Président, j’ai mis mes paroles dans ta bouche Pour étendre l’or de l’humanité, pivot Du repos dans le temps présent. Tous les cerveaux Actuels viennent de ta maison. Dans les Bouches- Du-Rhône, tes maîtres observent ce qui débouche Sur ta gloire. Raison de plus pour que caveau Et trône l’exaltent sans cesse. Quand le veau D’or sera tué en l’honneur de l’Alpha, bouche Bée, tu vas vibrer au son de l’ardeur de vivre Dans une patrie de choix, heureux de revivre Une autre vigueur, celle de l’affirmation De ton pays, celle de la sécurité Totale, celle de la justice, excitée Par sa majesté, la sanctification ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 11 juillet 2013 – Lomé.

vendredi 6 décembre 2013

VILLANELLE DE CÉCILE DUFLOT

La droite a mal logé quatre millions de gens En France. Mon devoir, trouver une porte De sortie, protéger les faibles qu’on emporte Au loin dans le froid et la chaleur. Échangeant Avec les élus, j’ai vu que les dirigeants Intrigants trahissent cette nation. Qu’importe ! Ma détermination à œuvrer jusqu’aux portes De la mort ne sera pas atteinte. Agent Du logement décent, je lutte pour loger Convenablement le plus grand nombre, loger Provisoirement les sans-abris, éviter Les dérapages du passé, l’égalité Des chances. Un accord durable, parité Oblige, est promis à tout le peuple irrité. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 17 mars 2013 – Lomé.

DÉLIRES

J’ai construit des routes sans égout, profitant De la faiblesse de mes concitoyens. J’ai Construit des écoles sans latrines, mais j’ai Conscience d’agir mal. J’ai construit haletant Des dispensaires sans médicaments, battant Mon peuple affamé et mourant. J’ai construit Des marchés malsains où je taxe sans enduit De pauvres usagers. J’ai construit sans abattant Ma ville, peu soucieux de sa sécurité. Ma part avec mes sœurs et mes frères, irrités, Me pousse à briser les liens familiaux. Peureux, J’entreprends sous cape tous mes forfaits, inquiet De la réaction des uns et des autres, quiet De régner sans faute sur les plus malheureux… Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 27 janvier 2013 – Lomé.

HOLLANDE CHEZ MERKEL À BERLIN

Président, ton premier voyage en Allemagne Marque une étape décisive dans l’Union Européenne. Tu as fait la réunion Du salut avec la Chancelière. Campagne Audacieuse, tu as sorti vaillant du bagne La France en proie à l’austérité. Communion Intime avecque ton pays, tes alluvions Montrent ta liberté d’action. Tu regagnes Paris comme Jason dans la félicité, Heureux de clarifier ta position. Cité Du quadrige, Berlin exalte ta bravoure, Retient ta visite, se repent de sa bourde Et est persuadé de traiter une lourde Alliance rhénane. C’est le temps du labour. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 10 janvier 2013 – Lomé.

EFFERVESCENCE SCOLAIRE

J’ai tapé des milliers de manifestants sans Arme, déçus oui par le dialogue de sourds Entretenu par le pouvoir aux alentours Des enseignants limés par sa cruauté. Sans Le secours d’aucune main, toujours brandissant La justice, cette mafia tombera, lourd Tribut pour le peuple, raplapla. Ces balourds, Scélérats vacillant infiniment, pissant Sur nos populations leur traîtrise, embarquent Notre pays dans la galère, quand débarquent Les ordres coloniaux, chargés de nous brimer. Aux vêpres, le cordon ombilical sera Coupé pour libérer les captifs. Ce sera La chute du goulag, le temps des opprimés ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 06 décembre 2013 – Lomé.

mardi 3 décembre 2013

POURQUOI LA RÉCONCILIATION?

J’ai ordonné à tout mon peuple de faire un Avec moi pendant qu’il est temps. Ma passion Jalouse s’est posée sur le Togo. Fraction Du ciel, j’y ai dressé ma maison. Repère un Citoyen hostile au dialogue ô Père ! Un Fardeau pesant à son cou pend la négation De ta gloire. Quand ce souhait, démarcation Et vision, atteindra tous les cœurs pour faire un Avec toi, la terre habitée s’éveillera À ta clarté et ta lumière éclairera Tout l’univers au son de toute ta trompette. Ainsi tout le monde affluera pour chanter En chœur avec nous ton hymne. Peut déchanter Qui veut, mais le salut est notre grand interprète ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 10 mai 2013 – Lomé.

SONNET POUR ARNAUD MONTEBOURG

Ton charisme à gauche demeure impressionnant Malgré tes boutades, tes actions mal comprises, Ta passion jalouse pour la France, reprise En canon par tes fans et ton feu dévorant En secret un homme politique, plaidant La cause commune plus que la folle emprise De l’État sur tous les citoyens, la mainmise De l’exécutif sur les élus, décevant Dessein décrié à l’Assemblée au cours de Tes mandats, grand succès chez les jeunes, près de Qui ton combat est le plus incisif, charmant, Enchanteur, ceux qui en masse t’ont approuvé Candidat, au soir des primaires, t’ont prouvé Leur amour, leur soutien, leur choix éloquemment ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 03 mars 2013 – Lomé.

SONNET POUR CASIMIR DOSSEH-ANYRON

Monseigneur, tu es un archevêque émérite De Lomé. Ton hymne fédérateur effrite Les tyrans, pourvoit aux besoins des saints, roseaux Agités par le vent du nord. Tous les fuseaux Horaires contemplent ton doigté, stupéfaits, Signalent ta vision, subliment tes hauts faits, Répandent ta grandeur d’âme. Chef d’une armée De justes, fusil à l’épaule, très charmé Par l’éclat du jour de sa majesté, tu as Jeté les bases d’une alliance sans fin. As- Tu imaginé la portée de ton discours Céleste, fabricant l’espérance à la cour Des grands ? J’exalte ton génie et ta finesse, Battant l’olifant pour toi toujours. Diaconesse ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 17 août 2013 – Lomé.

LA CHUTE DES GODETS

J’ai fermé la gueule du malfrat moribond Qui a interdit aux prédicateurs en herbe D’exercer leur foi aux feux tricolores. Serbe Dévorant Belgrade au bruit sourd des pudibonds, J’ai cumulé hautes fonctions et rebonds Douteux aux rendez-vous du sacré, quand Faidherbe Écrase le port de Dakar. Canal superbe, Je drainais des ruisseaux étranges, vagabond Pataugeant dans la boue inique du pouvoir Tyrannisant tout mon peuple. Pour émouvoir Le roitelet couard, je conduis le pillage Des populations au comble, pactisant Avec le diable pour brimer les défrisants Et leurs descendants en proie à mon verbiage. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 1er décembre 2013 – Lomé.

VILLANELLE D’ESTHER

J’ai choisi de suivre partout l’oint de Dieu Pour le servir dans le dépouillement total, Dans la risée, dans le rejet des miens. Crotale Doux, j’ai mordu plusieurs fois ces insidieux Qui voulaient m’exploiter pour nous ruiner, odieux. J’ai fait un vœu pieux in petto : sacerdotale, Ma prière pour lui, l’opposition frontale, L’entrée dans le repos de l’Éternel, l’adieu Aux châtiments malsains des leaders d’opinion, Pantins du pouvoir en place. Leur communion Diabolique retient le monde entier dans L’oppression du diable. J’ai promis au Seigneur De clore cet omni niant crachat, gagneur De prosélytes de plus en plus maudits. Dents ! Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 27 juin 2013 – Lomé.

TRAITEMENT INHUMAIN

J’ai exacerbé la rage des enseignants Togolais en passant aux sanctions financières Dans la bassesse d’un scélérat. Gibecière Du Louvre, j’ai cru que ma hauteur, trépignant L’abreuvoir du peuple priverait les plaignants Du droit de réclamer justice. Épicière Farfelue, j’ai livré ma nudité, mercière Stupide, ballottée par le vent. Contraignant L’aurore, j’ai brisé l’avenir des élèves, Précipités dans le gouffre, demain relève Décapitée d’une nation asservie Par colons et félons. J’ai dévêtu maison Commune et enfants sans ambages à Malmaison, Profitant du décor poudreux qui m’asservit. Ananivi Hosé KOUDOUOVOH 03 décembre 2013 – Lomé.