lundi 22 juillet 2013
SONNET POUR JOB
J’ai planté un arbre verdoyant à l’entrée
De ma ville pour la mettre en sécurité.
Bâtisseur, j’en ai fait le tour, surexcité
Par le zèle de ma maison. J’ai éventré
La bête, tué le faux prophète, d’entrée,
Mu par ma passion de servir. Autorité
Suprême, je vais changer le monde,irrité
Par Babylone, la grande prostituée,
Conduire au repos de l’Éternel les humains
Obéissants, porter la création aux mains
Du potier, parfaire la mission de l’Église.
Pierre d’achoppement et rocher de scandale,
Je franchis les écueils, vrai torrent en dédale,
Rameau d’olivier, faucille en serre. Balise !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
26 juin 2013 – Lomé.
TÉNÈBRES
J’envoie le marteau au capitaine trouillard
Qui tua son ami lâchement pour le trône.
Renégat, il parcourt l’univers et détrône
Les dirigeants forts dans le combat. Boulevard
De Paris, il fait le sale boulot, buvard,
Fauchant l’élite de l’Afrique qui détone.
Serpent venimeux, faux dévot, poltron, il prône
La dépendance du continent noir, gaillard
Devant nous, torchon près des colons. Scélérat
Vacillant, se moquant des justes, ce malfrat
Magyar a décimé la sous-région, pituite,
Arborant son maudit butin, sacrifié par
Son infamie. Condor en chute, ses remparts
L’engloutissent au son de la marée, vieille truite !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
22 juillet 2013– Lomé.
LES CHIMÈRES
J’ai fait le projet de devenir prince à vie
Pour bien assujettir le peuple togolais.
Dauphin hypocrite, j’ai trompé les relais
Du pouvoir pour garder le trône. Mes parvis
D’idolâtre m’ont fait oublier que la vie
Est insupportable tout près de moi. Palais
Luxueux, lubricité, faux honneurs désolaient
Mes compatriotes tyrannisés. De vie
À trépas, j’ai conduit des milliers de malades
Fauchés dans les couloirs de la mort. Mascarade
Electorale ainsi que nuits des longs couteaux
Ont rythmé le temps de mon usurpation.
Bourreau fantoche, j’ai perdu la compassion
Du potier, attendant affolé le poteau.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
1er juillet 2013 – Lomé.
CONTRE L’AMÉRIQUE
J’ai foudroyé Barack Obama par motif
Personnel pour briser le joug américain
Sur le monde entier. J’ai choisi un Africain
Pour réparer tous les torts de ce frêle esquif
Mais le système l’a englouti. Combattif
Pour l’Égypte, amorphe pour Israël. Nain
Au milieu des géants, il s’allie aux requins
Pour dévorer petits poissons. Figuratif
Pour l’Occident, il est figurant pour l’Afrique,
Terre d’origine, frappée par le francique
Abrutissement des dirigeants, la famine,
Les guerres civiles voulues de l’extérieur,
La prévarication, les assassinats, sieurs
Lâches des tyrans, pions, néo-colons, vermines !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
29 juin 2013 – Lomé.
CONTRE LES NATIONS UNIES
J’ai fragilisé le pilier de l’épouvante
Du globe, société secrète réduisant
À néant les peuples convoités, épuisant
Les pays affaiblis jadis par la servante
Déguisée en reine qui exigea la vente
Des esclaves noirs en Amérique. En brisant
Ce joug de fer sur la terre, en dévalisant
Ce vivier des conflits armés, une émouvante
Histoire d’amour va emballer les humains
Qui feront volonté du Père, parchemin
Dans le cœur, pour frayer au Seigneur une voie
Dans le désert. Ce jour ô grand et redoutable
Est là, prêt à couvrir Babylone, jetable,
La mère exécrable qui brise les sans voix.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
08 juillet 2013 – Lomé.
CONTRE L’EUROPE
J’ai brisé le joug de l’union européenne
Sur le tiers monde. Très active pour le trône,
Elle crée des conflits constamment et détrône
Des dirigeants fiers de leur pays. Citoyenne
De Babylone, sa chute étonne Troyennes
Et transfrontaliers qui pavoisent. Vraie poltronne,
Son hypocrisie place son pouvoir comme un drone
Au-dessus d’un océan tranquille. La doyenne
Des démocraties a provoqué la terreur
Partout, piétinant les droits de l’homme, en horreur
En Occident. Ailleurs, élections frauduleuses,
Guerres civiles sans fin, désolation,
Pillage de toutes les ressources, ablations,
Télésurveillance tatillon, mains calleuses !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
30 juin 2013 – Lomé.
LA CHUTE D’UN GLAND
J’ai frappé Hollande d’anathème à l’instant
Où il ne dénonça pas le complot pouilleux
Contre le Togo. J’ai balayé orgueilleux
Et désobéissants avec peaux de Tristan
Pour rendre justice efficacement, postant
L’ennemi, allant à la perfection. Houilleux,
Le monde croupit dans les larmes, populeux,
Chétif, rétif, passif, silencieux, inquiétant
L’Éternel des armées. Derrière les frelons,
Un troupeau de justes taillent en pièces, selon
Ma voix, tous les méchants dans le camp ennemi,
Triomphant pour toujours du mal, faisant entrer
La terre entière dans le repos pour centrer
L’éclat du jour de ma majesté, natrémie !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
08 juillet 2013 – Lomé.
FIN DE PARTIE
J’ai ôté le turban de Goodluck Jonathan,
Dès l’instant où son cœur s’est livré au péché.
Mains liées, son trône s’est affermi/ desséché
Par le roi de France. Strapontin, abattant
Sans teneur, il fléchit genoux en décomptant
L’Afrique endolorie. Se servant des clichés,
Il détruit ses pairs fiers d’eux-mêmes pour sécher
Leur peuple déchiré. Bourbillon inquiétant,
Le Togo, défait son plan, produit sa défaite.
Porte-parole des méchants, tous les prophètes
De Baal te suivent dans ta chute certaine,
Mauvais vainqueur, pauvre vautour, abrivent vide !
Chante la complainte d’Édom ! Mes impavides
Messagères de paix deviennent châtelaines.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
21 juillet 2013 – Lomé.
LA FIN DE L’HISTOIRE
Je viens d’éliminer ADO, le roitelet,
Le boucher d’Abidjan, en cavale à Lomé.
Persiflant le Seigneur, ce scélérat paumé
Veut établir bientôt l’antichrist. Chapelet
D’injures, ce méchant file un tissu mêlé,
Provoquant la bande de frelons embaumés
Pour la circonstance. Son sépulcre chromé
S’est ouvert pour bercer ceux qui ont grommelé.
Bouquetin, cabri mort, macchabée étendu,
Il consacre le temps du repos répandu
Par tous les prophètes. Ce traître rétrograde
Vient donner des leçons de loyauté à son
Pauvre maître. Traquant l’Afrique, paillasson,
Tous ces majordomes agréés perdent leur grade.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
19 juillet 2013– Lomé.
LA CHUTE DE JOTHAM
J’ai taillé en pièces Faure, le Président
Déchu de sa grandeur, réduit à la portion
Congrue par le péché. Dans une proportion
Inacceptable, ce dictateur, résident
Temporaire au sommet, vient de lever les dents
Contre le Seigneur et son oint. Son absorption
Définitive va servir d’exemple aux pions
Et à Babylone qui s’écroule. Redent
Profané, silure forcé de quitter l’eau
Douce, sans préavis, il est livré, bouleau,
Au scieur. Bihoreau dépouillé, titubant,
Il tombe, massacré par son idolâtrie,
Piqué par les frelons veillant sur la patrie,
Nuit et jour pour ôter l’antichrist encombrant.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
18 juillet 2013 – Lomé.
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