dimanche 13 mai 2012
SONNET POUR FRANÇOIS HOLLANDE
Président, le peuple français t’a vaillamment
Porté à sa tête le dimanche dernier.
La gauche au pouvoir va mieux gérer les deniers
Publics, mettre à l’aise tous ceux qui vainement
Luttaient pour leur survie. À l’Élysée, sciemment,
Ta politique de l’éducation, panier
De la moisson, de la fiscalité, grenier
De ton régime, et de la santé, clairement,
Va faire entendre au loin ta voix de stentor.
Au cours de ton mandat, ôte le nez retors,
La langue proférant des mensonges, les coups
Et blessures au-delà de l’hexagone. Bon
Nombre de confrères veulent que tes rebonds
Profitent à la plupart des humains, sans coup.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
13 mai 2012 – Lomé.
LA PYRAMIDE DU LOUVRE
La cour Napoléon du musée, à Paris,
Est surmontée d’une pyramide en acier
Et en verre. Le jour, elle brille sans pied
Au sol. La nuit, elle scintille sans pari
Avec les étoiles. Sa lumière équarrit
La capitale de la France. Son glacier
Fond sur des monuments impressionnants. Placier
Étonnant, le Louvre est un fleuve qui charrie
Un mélange abondant de voyageurs en quête
Du sens. Ce parcours du combattant étiquète
Le vieux continent et facilite la tâche
Aux touristes. Devant l’offertoire harmonieux
Auquel il nous convie, regard parcimonieux,
Nous jetons sur Gizeh l’œil marri des Apaches.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
19 mars 2012 – Lomé.
AUTOPORTRAIT9
Quand j’ai accompagné mes élèves à Plainfaing,
J’ai œuvré sans cesse à leur réussite. Même
Si j’étais de temps en temps accablé et blême,
Je voulais le succès de chacun d’eux. Afin
D’augmenter les chances de mes poulains, surfin
De bonheur, j’ai fait le vœu d’aller aux extrêmes.
Ma persévérance a étonné le sel gemme.
Ma foi a triomphé du méchant. Aux confins
Du désert, j’ai compris que j’étais pontifié
Car tous mes élèves ont réussi. J’ai défié
Mes détracteurs confus et gagné une place
De titulaire au fin fond du lycée Alpha.
Chaque jour, je pense à cette promotion pas
Comme les autres qui m’a gardé dans les classes.
AnaniviHosé KOUDOUOVOH
28 mars 2012 – Lomé.
COMPLAINTE SUR EPHREM SETH DORKENOO
Cher ami, ta mort le jour de l’indépendance
Du Togo confirme que tu es un poète
Exceptionnel. En tant que ministre, la fête
De ce jour inédit revêt une importance
Capitale. Tu es parti sans la cadence
Des cinquante ans de ton pays. Très grand prophète,
Tu parlais en faveur du peuple. Ta conquête
De l’au-delà refait ton image. La danse
Des mots à laquelle tu conduis tes émules
Restera un moment unique… Tes gélules,
Au soir de ta vie, ont perdu toute vertu
Médicale, si bien que ton rappel à Dieu
Te permet de jouir du repos. Nos adieux
Ne sont qu’un au revoir car tu n’as rien perdu !
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
16 septembre 2011 – Lomé.
CANTILÈNE DE VERONIQUE
Maman chérie, tu as surmonté devant nous
Plusieurs tragédies. Tu as été éplorée
Deux fois sans reculer dans la foi. À l’orée
De tes quatre-vingt-huit ans, ô chacun de nous
S’étonne de te voir si radieuse ! Mais nous
Avons beaucoup appris avec toi, exploré
Les profondeurs de Dieu. Ainsi ta vie dorée
Éternellement va guider ceux d’entre nous
Qui aimeront toujours le rapport de ta foi.
Aujourd’hui, nous sommes bien conscients de la joie
De t’avoir parmi nous. Notre désir ardent
Est de te voir avec nous le plus longtemps. Pour
Notre église, tu es un modèle et le jour
De gloire s’est levé sur tes gracieuses dents.
Ananivi Hosé KOUDOUOVOH
04 mars 2012 – Lomé.
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